Barricades, blocages routiers, ralentissements et occupations des camions et autres formes de résistance s’enchaînent ces derniers mois, élargissant la lutte des nombreux ennemis contre le ravage prévu, qui, en cette phase, signifie un énorme travail de bétonnage et qui se poursuivra avec un tunnel creusé sous la plage de San Foca.
Nous savons aussi que, si ceux qui veulent ce gazoduc sont les raisons du marché et de l’économie mondiale, ces mêmes entités qui voient notre planète uniquement comme une énorme réserve à exploiter jusqu’au bout – une occasion après l’autre pour augmenter ses gains économiques et son pouvoir, sans aucun souci pour les ruines que chaque nouveau projet laisse derrière lui – chaque jour, ce projet avance grâce à la complicité de petites et moyennes entreprises locales qui, en contrepartie d’un mesquin intérêt économique, sont en train de participer à la destruction du territoire.
ARRETER LE TAP C’EST POSSIBLE
Les engrenages qui permettent l’avancement des travaux sont nombreux. Nous invitons à les bloquer. Les moyens pour le faire sont multiples et les entreprises à entraver sont bien connues par tout le monde.
Ainsi depuis toujours
Dans la guerre qui fait rage, chacun a son rôle, et la police a son rôle éternel : l’application de l’ordre, celui qui garantit l’opulence à l’État et au Capital.
La police a historiquement été fondée comme une force pour gérer les pensées, les désirs et les aspirations de la population. Prévention, contrôle et, si nécessaire, répression brutale.
Mais, avant tout, qui d’autre sinon les perturbateurs les plus obstinés de l’Ordre imposé ?
Nous ne cherchons pas de trêve.
Nous cherchons une manière d’arrêter un projet scélérat de destruction.
A cause de cela, ils voudraient nous intimider, à cause de cela nous ne reculerons pas.
NON AU TAP, NI ICI NI AILLEURS.