Tout le monde s’entend pour reconnaître aux personnes transgenres le droit au respect et au respect de leurs droits. Tous les citoyens et les citoyennes ont droit à ce respect. Mais quand ces « droits » incluent pour des hommes qui se sentent des femmes, à partir d’une simple déclaration, le droit d’exiger un accès sans limite aux espaces réservés aux femmes - les prisons, les refuges pour femmes victimes de violence, les sports - la société, et en particulier des gens qui se disent humanistes, ont une obligation morale de prendre le temps de réfléchir vraiment à ces questions.
Nous aborderons dans cet article les contradictions et les incohérences sous-jacentes à la reconnaissance de l’identité de genre. Nous mettrons en lumière les reculs que la protection de l’identité de genre impose aux droits des femmes. Nous nous attarderons aux impacts de l’idéologie du transgenrisme sur les enfants, notamment les séquelles physiques irréversibles et, enfin, nous nous interrogerons sur l’homophobie sous-jacente au discours trans. Nous terminerons en rappelant pourquoi l’autodétermination du « genre/sexe » ne constitue pas un progrès social mais bien un recul.
http://sisyphe.org/spip.php?article5425