Solidarity with Peace Academics in Turkey

posté le 28/04/18
lieu : Rainbowhouse
adresse : Rue Marché au Charbon 42, 1000 Brussels, Belgium, Bruxelles

https://www.facebook.com/events/
Mots-clés  solidarité 

Belgian LGBTQIA+ communities show solidarity with Academics for Peace in Turkey !

Les communautés LGBTQIA+ belges montrent leur solidarité envers les Universitaires pour la
Paix en Turquie !

Belgian lgbtiqa+ shows solidarity with The initiative of Peace Academics, who declared that “we will not be party to this crime” and supports their struggle against human rights violations and for peace. We are with the initiative against all the threat, smear campaign and layoff attempts.

Les personnes LGBTQIA+ belges montre leur solidarité envers l’initiative des Universitaires pour la Paix, qui ont déclaré "nous ne prendrons pas part à ce crime", ont supporté la lutte contre les violations de droits humains et ont soutenu la paix. Nous soutenons en Belgique cette initiative contre toute cette campagne de menaces, de diffamations et ces tentatives de licenciement.

Academics for Peace was founded in November 2012 in the aftermath of a statement that supported Kurdish prisoners’ demands for peace in Turkey, which they voiced through a hunger-strike. The statement was signed by 264 academics from over 50 universities. In their first meeting in December 2012, Academics for Peace decided to work for a peace process in Turkey and to contribute to it by producing knowledge and information on topics like processes of peace and conflict, practices of peace-making, women’s role in the peace process, education in native languages and the destruction of the environment through war. Between the years 2013 and 2016 Academics for Peace signed petitions, organized meetings including one with several members of the Wise People Committee- a committee that the government tasked for meeting with people to learn about their expectations from peace- and published reports on their activities. The members of Academics for Peace also contributed to the peace process by writing in newspapers that compared Turkey’s process with other cases in the world and have at numerous times announced their willingness and readiness to actively participate in the process. However today, what is known as the Academics for Peace are the signatories of the petition “We will not be a party to this crime !” which was publicized in January 2016 and include a plurality and a size that go much beyond these previous works.

L’association des Universitaires pour la Paix a été fondée en novembre 2012 à la suite d’une déclaration en soutien aux demandes des prisonniers Kurdes pour la paix en Turquie, qu’ils ont exprimée par une grève de la faim. La déclaration a été signée par 264 universitaires de plus de 50 universités. À leur première rencontre en décembre 2012, les Universitaires pour la Paix ont décidé de marcher pour la paix en Turquie et y contribuer en produisant la connaissance et en diffusant les informations sur des sujets tels les processus de paix et de conflit, les pratiques de réconciliation, le rôle des femmes dans le processus de la paix, l’éducation dans les langues maternelles et la destruction de l’environnement par la guerre. Entre 2013 et 2016, les Universitaires pour la Paix ont fait signer des pétitions, organisé des réunions incluant un ou plusieurs membres du Comité du Peuple Sage - un comité que le gouvernement a chargé de se réunir avec les personnes pour en apprendre sur leurs espérances de la paix - et publié un rapport sur leurs activités. Les membres des Universitaires pour la Paix ont aussi contribué au processus de paix en écrivant dans les journaux qui ont comparé le processus de la Turquie avec d’autres cas dans le monde et avoir à maintes reprises annoncé leur empressement à participer au processus. Cependant aujourd’hui, celles et ceux qui sont connu.e.s comme les Universitaires pour la Paix sont les signataires de la pétition "Nous ne prendrons pas part à ce crime" qui a été publié en janvier 2016 jusqu’à une participation massive bien au-delà des actions précédentes.

Since the day the petition “We will not be a party to this crime !” was declared to public through a press conference, the signatories, whose number at that time already exceeded 2000, faced many attacks. Hundreds of them have been fired from their jobs, their passports have been cancelled and confiscated, they were prevented from finding jobs, several were physically and verbally threatened, others were taken into custody, four of them who read a press statement condemning these violations were imprisoned, hundreds have been robbed from the right to work in the public sector through governmental decrees and finally all of them are currently facing individualized court. In short, the signatories have faced “civil death” through the cooperation of the government the commission of higher education and university managements exactly like the journalists siding with the Justice and Development Party suggested. Despite all this repression, threats and unending harassment a great majority of academics have continued to stand behind their initial statement, resist and collectively support each other.

Depuis le jour où la pétition "Nous ne prendrons pas part à ce crime" a été rendue publique par une conférence de presse, les signataires, dont le nombre à ce moment-là excédait déjà les 2000, ont déclaré avoir fait face à de nombreuses attaques. Des centaines d’entre elles et eux ont été licencié.e.s, leurs passeports ont été confisqués, elle.il.s ont été empêché.e.s de constater que l’on a physiquement et verbalement menacé leur emploi, d’autres ont été arrêté.e.s, quatre d’entre elles et eux qui avaient lu la déclaration de presse condamnant ces violations a été emprisonnées, des centaines n’ont pu travailler dans le secteur public par des décrets gouvernementaux et finalement tou.te.s sont actuellement en procès. En conclusion, les signataires ont subi une "mort civile" par la coopération du gouvernement, la commission d’enseignement supérieur et des directions universitaires exactement comme les journalistes du côté de la Justice et du Parti de Développement l’ont suggéré. Malgré toute cette répression, ces menaces et le harcèlement ininterrompus, une grande majorité d’universitaires continue à maintenir leur déclaration initiale, résistent et se s’apportent un soutien collectif.


posté le Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
Liste des documents liés à la contribution
29570888_1288719(...).jpg

Commentaires
  • Aucun commentaire

Avertissement

Les commentaires ont pour objectif de compléter l’information donnée dans l’article, argumenter, apporter une interrogation ou un questionnement par rapport au sujet de la contribution. Les avis personnels qui n’apportent rien de plus à l’article pourront être considérés comme discussion de forum ne répondant pas aux objectifs pré-cités.Tout commentaire ne répondant pas à ces objectifs, ou étant contraire aux règles éditoriales sera supprimé définitivement du site.

Lien vers la politique éditoriale du collectif

le site est archivé