[Projection + débat] Fuocoammare, par-delà Lampedusa

gepost op 03/11/17
lieu : Le Botanique
adresse : 236 rue Royale, 1210 Bruxelles
Trefwoorden  sans-papiers  solidarité 

18e Festival FESTIVAL de CINEMA d’ATTAC
(programme complet)

FUOCOAMMARE, PAR-DELÀ LAMPEDUSA
de Gianfranco ROSI
Documentaire / 2016 / Italie / 110 minutes
VO sous-titrée en français

Ce n’est pas un film sur les migrants. Fuocoammare, par-delà Lampedusa est l’histoire d’une rencontre : celle entre un réalisateur, Gianfranco Rosi, et les habitants de cette île, point le plus au sud de l’Italie devenu une frontière hautement symbolique de l’Europe. Située à 110 kilomètres de l’Afrique et à 200 kilomètres de la Sicile, Lampedusa a été traversée ces vingt dernières années par plus de 400.000 migrants en quête de liberté.
Théâtre de l’une des plus grandes tragédies humaines du siècle, Lampedusa est aussi devenue l’une des îles les plus médiatisées. Des journalistes du monde entier sont venus couvrir les naufrages à répétition dans ce canal de Sicile, réputé comme étant la route la plus dangereuse de la Méditerranée centrale. Selon l’Organisation internationale des migrations (IOM), 370.000 personnes y ont été secourues entre 2014 et juin 2016 –et 7.500 y ont laissé la vie. De quoi attiser l’intérêt des médias, sans nul doute.
Mais pour Rosi, à quoi rimait d’y planter sa caméra ? Pourquoi ajouter de la pellicule à un flux d’images déjà vues mais jamais regardées et qui, au final, ne changent rien ? Pour filmer autre chose.
Dans ce documentaire rare, Ours d’or de la Berlinale 2016 et sélectionné pour représenter l’Italie aux Oscars, Gianfranco Rosi «déplace le point de vue» et «prend le lieu comme un élément à part entière».
«Quand j’ai commencé ce film, je ne connaissais Lampedusa qu’à travers les médias. L’île était toujours racontée à travers la tragédie des migrants, comme si elle était un conteneur vide de toute humanité», explique le réalisateur.
À la vitesse de l’information, Rosi oppose le temps, le silence, la discrétion. Gianfranco Rosi passe près d’un an et demi sur l’île, la plupart du temps sans filmer et, quand il le fait, c’est avec une équipe réduite à lui-même : il filme et prend le son tout seul. Il intervient le moins possible, ne pose pas de questions, abhorre les artifices. Et la magie du documentaire opère : les récits émergent d’eux-mêmes.
«Nous sommes tous responsables de cette tragédie, peut-être la plus grande que nous ayons vue en Europe depuis l’Holocauste», «Nous sommes complices si nous ne faisons rien»…
Brut, sans voix off ni commentaire, mais avec des images au cadre et à la lumière très travaillés, Fuocoammare («mer en feu», titre d’une chanson populaire de l’île) raconte aussi la vie d’habitants de Lampedusa, qui pour la plupart ne croisent jamais ces réfugiés. Parmi eux, Samuele, 12 ans –qui va à l’école, adore tirer et chasser avec sa fronde, aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de l’océan et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent désespérément de le traverser.

LA PROJECTION SERA SUIVIE DU DÉBAT
Francken, les migrants et nous


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