Les produits du travail y ont une valeur qui permet au travailleur non seulement
de reconstituer sa force de travail – ce qui est la moindre des choses – mais qui lui donne
aussi les moyens de jouir de la vie, notamment en finançant des projets et des combats
émancipateurs.

Les initiatives en ce sens se multiplient. Il importe de les faire connaître et de les soutenir.

Les actrices et acteurs des temps présents ont ouvert une boutique de produits de luttes au DK.
Elle est ouverte tous les lundis de 18 à 20h et les mercredis de 17 à 19h.

Ce qu’on peut y trouver :
Thés 1336 produits à Gémenos (Sud de la France) par la coopérative Scop-Ti, qui a
arraché ses outils de travail des mains du géant Lipton au bout de 1336 jours de lutte
syndicale, produits issus de l’agriculture biologique sur des terres confisquées à la mafia,
100 Pap, bière destinée à financer les occupations de sans-papiers, huile d’olive de la
résistance paysanne en Grèce, sacs que des migrants fabriquent à Lesbos en
transformant des gilets de sauvetage abandonnés sur les plages, café en provenance des
coopératives zapatistes (Chiapas , Mexique), accessoires en tissus confectionnés à
la main par les femmes (et quelques hommes) de la Voix des Sans Papier à Liège, livre
qui témoigne de la lutte collective contre le projet de méga-prison à Haren, dans une
zone qu’il faut conserver comme terre arable afin de créer une future ceinture alimentaire
bruxelloise...

Tous ces articles sont disponibles au DK, 70b rue de Danemark, 1060 Saint-Gilles