Considérés comme un danger pour la pérennité du système colonial, les enfants métis nés durant la colonisation belge ont particulièrement souffert. Face au tabou qui entoure encore cette partie de notre histoire, ces « enfants oubliés » prennent la parole !

Dans le cadre d’un système colonial structuré autour de la supériorité de la « race blanche », que faire des « mulâtres », ces enfants ni Noirs, ni Blancs ? A cette époque, les autorités coloniales n’ont pas hésité à prendre des mesures radicales qui ont, encore aujourd’hui, des conséquences importantes.

Le silence assourdissant qui entoure cette problématique n’a que trop duré. Il est temps de revisiter ce passé douloureux. Comme le dit très bien Charles Géradin, membre de l’Association Métis de Belgique : « On a voulu nous oublier. Ce que j’attends, c’est que notre histoire soit enfin reconnue ».

Intervenants :

  Assumani Budagwa nous parlera de la ségrégation des Métis du Congo belge et du Ruanda-Urundi : une affaire d’état ;
  Sarah Heynssens et Ginette Vangenheim aborderont la problématique de l’accès aux archives ;
  Benoit Hellings (député fédéral Ecolo) présentera la proposition de résolution sur la nécessité de réaliser un travail de mémoire relatif au passé colonial belge .
  Colette Braeckman reviendra sur les témoignages recueillis auprès de métis rencontrés en RD Congo

Cet événement est organisé par l’Association Métis de Belgique et Pax Christi Wallonie-Bruxelles.