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Décines : pas d’islamistes au centre culturel ! L’islamisme n’est pas une Religion

posté le 14/06/17 par Des portes paroles du collectif : Kerima Mendes, Nasser Ramdane Ferradj, Ergün Toparslan et Abdelhak Kachouri Mots-clés  antifa 

ILS N’AURONT PAS NOTRE SILENCE COMPLICE !


L’islamisme n’est pas une Religion

Nous sommes ces Arabes et ces Berbères progressistes du monde musulman. Ces hommes et ces femmes, assassiné-es et menacé-es pour avoir défié les islamistes dans leurs pays.

Mais notre force à nous c’est d’être Français-es et de vivre dans un pays laïc où la loi religieuse ne s’impose pas comme une évidence. Pourtant pas à pas, les islamistes se servent de nos libertés pour tous nous en priver comme ils le font toujours lorsqu’ils règnent sur un mètre carré de la surface de la terre.

Burkini, burka, nikab, voile, avec constance et patience ces stratèges politico-religieux ont avant tout imposé leur vision de la pudeur supposée des femmes en dictant leur norme et leurs nouveaux uniformes.

"Juifs, sionisme, impérialismes", les islamistes refaçonnent aussi l’antisémitisme. Nous ne faisons aucun tri dans les victimes de l’islamisme radical. Nous sommes toutes et tous frères et sœurs dans la douleur.

Nous ne lançons pas un énième Appel de principe, nous nous engageons à ne jamais nous taire sur le corpus idéologique qui nourrit les terroristes, dont nombreux d’entre eux font partie de notre communauté nationale.

Nous nous élevons pour les combattre idéologiquement, au cœur même des organisations politiques, associatives et syndicales qui relativisent la responsabilité de l’islamisme dans les crimes commis dans notre pays et à travers le monde.

Les islamistes s’y infiltrent pour y infuser le doute et les divisions.

Plus les réponses aux relégations sociales des formations politiques sont faibles et plus les tentations de connivences communautaristes et racialistes sont puissantes.

Plus la violence est barbare aussi, et plus ils trouvent audience dans les grands médias pour distiller leurs justifications, ces nouveaux inquisiteurs et leurs complices.

Les terroristes de Toulouse, de l’hyper cacher, de Charlie Hebdo, du Bataclan, de Saint-Denis, de Magnanville, de Nice, de Saint-Etienne du Rouvray n’ont pas attendu les arrêtés anti-burkini pour commettre leurs crimes, et quand ils se rendent en Syrie c’est pour opprimer le peuple et non pour le défendre contre une dictature sanguinaire.

Les islamistes s’amusent avec la France. Notre pays qu’ils convoquent même aux Nations Unies pour avoir voté démocratiquement des lois contre les signes religieux ostentatoires à l’école, et contre la possibilité de circuler le visage caché.

Ces visages de femmes qu’ils considèrent par essence comme impudiques. Quiconque est en désaccord avec eux est aussitôt accusé d’être « islamophobe ». Cette accusation est érigée tel un « procès de Moscou » contre laquelle ni un Etat, ni un simple citoyen ne peut se défendre.

Mais les surenchères musulmanophobes commises pour flatter les peurs et conforter les ignorances ne renforcent que les intégrismes et le lepénisme. Nous ne nous laisserons pas broyer ni par le racisme, ni par l’islamisme. En tout état de cause vous n’aurez pas nos silences complices.

Ne rien faire serait vous laisser dire, à vous journalistes et responsables politiques, que nous n’avons ni présent, ni avenir.

Que tous nos semblables qui au quotidien œuvrent pour les libertés et tous nos concitoyens se lèvent et se rejoignent, afin que nulle part dorénavant, ne s’exprime ce fascisme sans notre riposte démocratique et fraternelle.

* * * * * * * * * * *

Le délit d’islamophobie n’existe pas.

Le 11 décembre prochain, la Ville de Décines s’apprête à accueillir dans son centre culturel Marwan Muhammad, directeur exécutif du CCIF et islamiste notoire.
Il y donnera un cours « d’autodéfense intellectuelle » censé former ses auditeurs à la rhétorique selon laquelle « l’islamophobie est un délit ».

Outre que ce délit n’existe pas dans notre Code pénal, son objectif est en réalité d’imposer la vision intégriste de la pudeur supposée des femmes en accusant les citoyen-nes qui contestent l’uniforme islamiste d’être racistes.

Islamophobes, les lois contre les signes religieux à l’école et contre la possibilité de circuler dans l’espace public le visage caché.

Islamophobe, l’Etat d’urgence décrété après les attentats qui ont fauché les vies d’hommes, de femmes et d’enfants en 2015 et 2016 en France.

Encore islamophobes, les enquêtes de police et les décisions de justice visant à démanteler les réseaux de l’islamisme radical sans pour autant anéantir l’Etat de droit.
Adoubé par Tariq Ramadan

Les offensives du porte-voix du CCIF, présenté par les médias comme le porte-parole des musulmans de France, ne sont pas seulement indécentes : elles sont dangereuses et doivent être combattues. Son discours est limpide et digne des fascistes des années trente quand il déclare que les musulmans ont « pour mission divine de régenter l’ordre public sur terre » et qu’il décide en conséquence de tenir en permanence des discours appelant à la sédition.

Marwan Muhammad n’est pas n’importe qui dans l’islamisme français : il est adoubé par Tariq Ramadan, qui le qualifie de « jeune frère plus fort et mieux armé » au point de prédire que nous allons « le regretter », lui, le plus connu des propagandistes fréristes.
La propagande islamiste, ça suffit !

Qu’à cela ne tienne, l’islamisme a encore une fois à sa disposition un équipement public et haut lieu culturel de la banlieue lyonnaise pour que Marwan Muhammad continue de radicaliser son public, comme il le fait à chaque fois.

Non content de disposer d’équipements publics pour y produire ses discours politiques et religieux, l’ancien trader distillera son verbiage pour la modique somme de 35 euros. Le nerf de la guerre, contre les valeurs de la République !

Cette capacité financière, ces connivences institutionnelles avec le CCIF qui prétend être antiraciste et mais fréquente bon nombre de prédicateurs antirépublicains doit immédiatement cesser.

Rappelons que la région Rhône est le berceau de Jean Moulin, de la Résistance ! Nous devons résister face aux islamistes qui utilisent notre démocratie contre elle-même.

Le trouble à l’ordre public est avéré tous les jours chez ses sympathisants antisémites et extrémistes. Aussi, nous exigeons de la mairie de Décines, du ministre de l’Intérieur et du Préfet qu’ils interdisent cette conférence dans un lieu financé par les deniers publics, dont même l’affiche publicitaire est une incitation à la violence.

Un centre culturel ne doit pas servir de tribune aux islamistes. La région lyonnaise a connu ses années noires avec l’islamisme notamment de Khaled Kelkal. Ça suffit !
Assez de complaisances publiques !

Nous devons être vigilants et ne pas louer nos bâtiments où se mélangent la culture et le vivre-ensemble à ces intégristes pour endoctriner les masses.

Nous venons d’ailleurs de les saisir officiellement au nom de notre collectif, et nous avons aussi informé les bailleurs publics de ce centre culturel afin que l’excuse de l’ignorance ne cache plus certaines complaisances.


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