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Réappropriation de l’espace publicitaire contre la loi anti-squat

posté le 28/09/17 par Non A La Loi Anti-Squat Mots-clés  action  luttes sociales  logement / squats / urbanisme 

Nederlands hieronder)

DATE : 27 SEPTEMBRE 2017
CONTACT : nonalaloiantisquat@riseup.net
LIEN PHOTOS HD : https://we.tl/pnndJlCrL4
LIEN SITE : https://squatbelgium.noblogs.org/


Ce mercredi 27 septembre, un détournement de dizaines d’espaces
publicitaires a été organisé en signe de protestation contre la loi
anti-squat, visant à criminaliser l’occupation illégale d’un bâtiment,
avec des peines d’amende et/ou de prison à la clé. Au travers des
affiches réalisées, les participant.e.s dénoncent une justice à deux
vitesses : si rapide quand il s’agit de protéger les riches
propriétaires, mais si inapte quand il s’agit de faire respecter à la
région bruxelloise ses engagements. En effet, à ce jour, seuls 1235 des
3500 logements sociaux promis en 2005 ont été construits1.

Nous déplorons également l’instrumentalisation d’un fait divers, à
savoir l’occupation d’un lieu habité, fait exceptionnel et que nous ne
soutenons aucunement. Cette loi porte une grave atteinte au droit au
logement et, dans un contexte de précarité croissante (un bruxellois.e
sur trois a des revenus sous le seuil du risque de pauvreté2), il s’agit
d’une nouvelle attaque contre les plus vulnérables, déjà premières
victimes des mesures d’austérité. Nous dénonçons également la passivité
des autorités de lutter contre la vacance immobilière, on dénombre plus
de 15 000 logements vides dans la capitale et pourtant des milliers de
personnes sont toujours condamnées à vivre dans la rue. Ce manque de
volonté politique n’est pas sans conséquence, cette crise du logement
est propice à l’inflation vertigineuse des loyers et attise la pression
sur les locataires en recherche de logements. On estime en effet qu’à
Bruxelles, le prix des loyers a grimpé de 20% en l’espace de 5 ans3. De
plus, faute de volonté politique et d’encadrement effectif des loyers,
rien ne laisse à penser que cette hausse est sur le point de s’arrêter.

Finalement, Marie, participante à l’action, témoigne de sa lassitude de
voir le terme « squat » constamment utilisée de manière péjorative :
« On nous présente constamment l’occupation comme néfaste pour le
bâtiment et le quartier, mais qu’en est-il des nombreux lieux
socioculturels, des tables d’hôte ouvertes à tous et toutes, des
ateliers d’artistes et bien d’autres ? En plus, la majorité des
occupants s’engage à bien entretenir des lieux qui, faute d’une
occupation, se seraient rapidement dégradés au point d’être
insalubres. »


Deze woensdag, 27 september, werden een tiental reclameborden
getransformeerd als protestactie tegen de kraakwet. Deze wet
criminaliseert de illegale bezetting van een gebouw met een boete en/of
een gevangenisstraf. Langs deze weg wijzen de deelnemers op een
rechtspraak aan twee snelheden : zeer snel als het gaat om het
beschermen van de rijke eigenaars, maar ongeschikt traag als het gaat om
het Brussels Gewest zijn engagementen te doen respecteren. In feite zijn
er vandaag slechts 1235 van de 3500 sociale woningen die beloofd werden
in 2005 gebouwd1.

We betreuren eveneens de instrumentalisatie van een fait divers,
namelijk de bezetting van een bewoond pand. Een uitzonderlijk feit, dat
we allesbehalve aanmoedigen. In een context van toenemende armoede (één
Brusselaar op drie heeft een inkomen onder de armoededrempel2) is deze
wet een grote inbreuk op het recht op wonen en een nieuwe aanval op de
meest kwetsbaren. Zij zijn reeds de eerste slachtoffers van de
besparingsmaatregelen. We wijzen eveneens op de passiviteit van de
overheden om te vechten tegen de leegstand van gebouwen. In onze
hoofdstad staan meer dan 15 000 woningen leeg en toch moeten er
duizenden mensen op straat leven. Dit gebrek aan politieke wil is niet
zonder gevolgen, deze crisis is voordelig voor de duizelingwekkende
huurinflatie, maar legt een druk op de huurders die op zoek zijn naar
woningen. We schatten dat in Brussel de huurprijzen met 20 % gestegen
zijn op vijf jaar tijd3. Bij gebrek aan politieke wil en effectieve
omkadering van de huurprijzen is er niets dat deze stijging tegenhoudt.

Tenslotte is er nog activiste Marie, die het moe is dat de term
« kraken » steeds opnieuw negatief gebruikt wordt : « Een bezetting
wordt altijd voorgesteld als nefast voor het gebouw en de wijk, maar wat
valt er te zeggen over de vele socio-culturele plaatsen, de gastentafels
voor jan en alleman, artiesten ateliers en zoveel meer ? Bovendien
wordt het merendeel van de bezettingen goed onderhouden, want anders
zouden ze snel vervallen en zelfs onbewoonbaar worden. »


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Commentaires
  • grave beau, par contre sur la premiere photo il y a une personne tres reconnaissable qui n’a peut etre rien demande et on pourrait aussi, avec un effort, la tete de la personne qui prend la photo.
    attention donc

  • *reconnaitre

  • 7 octobre 2017 16:17, par ni dieu ni bail precaire

    yep ! sympatoche tout plein ! des bisoux !

    sinon, dans un autre registre, nettement moins sympa, pas de surprise mais c’est tellement gerbatif... et ces tristes asblistes, gerants de la misere, administrateurs, gentrificateurs alternos prennent tellement de place en belgique... en contrepoint, sur le theme squat et compagnie, relations a la "legalite", aux "autorites", strategies plus ou moins degueulasses...avec un zeste d’asbl variées, a la sauce belge, faux amiEs, vrais delateurs : une emission sur panik a reecouter sur leur site avec divers intervenants. enfin, au cas ou on avait pas encore compris, la ligne est clairement tracée : les bons, qui collaborent avec les pouvoirs publics, le prive, les contrats de quartier, etc...et les autres.

    questions : quelle vraie difference entre ces asbl et lancelot-kamelot, par exemple ?
    quel est le vrai souci de ces empecheurs de squatter sans patrons, associations, contrats chiffons, avec la nouvelle loi anti squat, en fait, ? Il manque un amendement prevu pour vous ? faites jouez vos potes politiciens ou petitonnez et tout ira bien.

    enfin, une suggestion : un service officiel de balance, relations "citoyens-occupants-gentils administrateurs" a la police. Ca permettra de creer d’autres emplois pour votre boulot de citoyen democrate tant utile a la revitalisation des quartiers,etc...Mais vous avez probablement d’autres plans de carriere apres ce cv associativo-humanitaire bien rempli...vous etes a vomir... mais rien de neuf, hein, vous appartenez juste la clique de ceux qui s’accommodent du capitalisme, avec un vernis un peu ci ou un peu ca... a titre purement individuel, "au plaisir de vous croiser"...

    Merci neanmoins a radio panik pour, la re-clarification et l’aide a la classification des "bons et des mechants".

    chers citoyens, pour le coup, vous faites aussi fort que n’importe quel politicien. A quand sur les listes electorales ? En gros, ou les proprios traitent avec vous ou les incontrolables, "en mode manif des metallos des années 60,(...) avec chiens et seringues" niquent tout... du coup, quelle difference franchement avec lancelot-kamelot, les differents trucs anti squat ? Et les migrants sont gentils tant que soumis et victimes, en recherche d’integration, de travail, etc, beneficiaires de vos aides et conseils eclaires...une carriere dans l’humanitaire s’ouvre a vous. Les premieres lignes de votre cv sont bien posées. Je ne parlerai meme pas des "artistes" et de leur role dans tout ce processus. enfin, c’est assez edifiant comme emission, tous les ingredients sont la et bien clairement expliques, avec differents profils, comme en vrai, a bxl... y’a des absents, evidemment, que feraient-ils a votre table, franchement ? Z’en profitez pour bien baver dessus...z’auriez du inviter aussi un representant des proprios, un gentil flic de quartier et un brave elu pour parfaire le tableau. et faire un "debat" comme a la tele, non ?

  • 8 octobre 2017 17:05, par non mais sérieux !!!

    Merci d avoir parlé de l’emission de radio panik maintenant j suis hyper frustré.. Sérieux, iells sont concient des énormitées qu’ielles racomptent. C’est pas une émission sur les squats..

    "3 manieres de squater",
    "difficile de metre des gens dehors, mais ca fait partie de notre role social" !!??
    un des truc les pire pour moi qui a été dit :
    "en général les policiers ne sont pas violent" le nombre d’expultion qui c’est terminé en sang a bx, je sais meme pas dire combien j en ai vu mais c est énorme, sans compter les incurtions des flic sans expultion mais avec tabassage,torture intimidation, brutalité sur les enfants,... et ca ce n’est que ce que j ai vu moi meme, donc je croit que ca doit arriver assé souvent.

    La nike a toutes ces conasses et connard...

  • Merci pour l’info

    c’était quelle émission ? et quelLEs intervenantEs ?

    Je demande puisqu’illes ne sont pas touTEs garantEs de ce que les autres disent/font comme émission sur cette radio autogérée (ça n’excuse rien, mais devrait plutôt les forcer à faire le ménage..)

  • @ni dieu ni bail précaire

    Heu... que faire pour lutter contre la criminalisation des personnes fauchées, sans protection sociale, sans-travail, sans-abri et/ou sans-papiers, des étrangers en séjour "illégal", et des " Roms",les plus anciens migrants obligés de mendier pour subsister car perpétuellement ostracisés et discriminés ?
    C’est la question que je me suis posée au Parc Maximilien en 2015, lorsque le camp a été démantelé du jour au lendemain, en y coupant l’eau et l’électricité, par les autorités de Bxl-ville avec la complicité des ONG et associations(dont le Samu social) sur place depuis un mois pour le "gérer", alors qu’il était né de la solidarité de citoyen-ne-s désintéressé-e-s dans un rare élan de générosité suscité par la photo d’un petit garçon mort sur une plage.

    Alors je me suis rapprochée de plusieurs associations qui ont pour but de défendre et de soutenir ceux et celles qui n’ont aucune possibilité d’exister parmi nous, juste le droit de crever ou de s’en aller...se faire persécuter ailleurs que dans notre petit pays ultra-policé.
    Oui, j’ai pu constater que, là aussi, s’introduisent des opportunistes de toute sorte, avec toutes sortes de motivations inavouées, et déguisé-e-s en valeureux défenseurs des droits humains, capables même de s’auto-illusionner !

    Cependant... que faire d’autre, qu’essayer de se grouper, manifester, revendiquer, pétitionner, pour contrer des Ordonnances et des Directives édictées par des ministres et secrétaires d’Etat sensés nous représenter mais uniquement préoccupés de conserver leur place de privilégiés en flattant bassement les sombres aspirations de leur électorat(même pas majoritaire !)

    Le principal effet de ces associations, c’est de faire connaitre la situation, de faire relayer leurs revendications par la presse et les médias, de faire savoir que tous les belges ne sont pas soumis et complices de l’Ordre nauséabond qui tente d’imposer le pouvoir le plus brutal, celui de l’Avoir sur l’Etre ; c’est aussi de forcer l’opposition politique à se positionner sur ces questions, à s’engager dans des voies plus humaines et plus équitables, plus justes et plus honnêtes d’organisation de la société ; c’est surtout de faire comprendre aux politiciens comme aux électeurs que la politique, c’est aux citoyen-ne-s de la faire !
    Plus que jamais, nous tou-te-s qui l’avons, nous devons exprimer notre idéal d’un monde sans frontières, sans guerres, sans famines, car nous sommes des milliards et nous voulons VIVRE, TOUS ENSEMBLE !

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