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Palestine. En 2017 encore, survivre est une Résistance. (1)

posté le 06/01/18 Mots-clés  antifa  Peuples natifs 

1er Janvier : Retour de 12 jours en Palestine. Bilan de militants de la CFDT : Les Autorités israéliennes campent sur 3 principes « La Palestine est un non-territoire », « Les juifs reviennent chez eux », « il faut pousser les Palestiniens à partir » ... humiliation quotidienne, restrictions d’eau, colonisation et fragmentation du territoire. Mais l’espoir reste vif chez les Palestiniens ...

1er Janvier : Après un séjour de 12 jours en Palestine, des militants de la CFDT dressent un bilan : Les Autorités israéliennes campent sur 3 principes « La Palestine est un non-territoire », « Les juifs reviennent chez eux », « il faut pousser les Palestiniens à partir » ... Alors, c’est l’humiliation quotidienne, les restrictions d’eau, la colonisation et la fragmentation du territoire… Mais l’espoir reste vif chez les Palestiniens, des hommes et des femmes palestiniens et israéliens se battent pour une coexistence pacifique, tous réclament une implication internationale. (Fil Bleu)

2017, année de tous les dangers avec trois rappels dramatiques : 1917 Déclaration Balfour , 1947 Partage de la Palestine, 1967 Occupation par Israël de l’ensemble de la Palestine historique et nouvelle colonisation…(AFPS)

Ces quelques dernières années, le parlement israélien, la Knesset, a discuté de mesures destinées à criminaliser les activistes qui expriment leur solidarité pour les Palestiniens. Le résultat de ces discussions a été qu’une loi a été adoptée en 2011, autorisant les poursuites contre les Israéliens qui insistent sur un boycott des marchandises ou institutions israéliennes.

Ronnie Barkan est précisément le genre de militant directement visé par cette loi. Il est l’un des membres fondateurs de Boycott from Within (Boycott depuis l’intérieur), un groupe israélien qui soutient activement l’appel palestinien aux boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël.

« Je suis un Juif israélien, blanc, masculin, privilégié. Les deux premières caractéristiques sont décidées par la nature, la dernière est du ressort de l’État. Il est important de mentionner que je fais partie des privilégiés. C’est le noyau même de ce dont nous parlons.

(…) « L’État d’Israël a été créé sur base d’une épuration ethnique, d’une suprématie ethnique codifiée sous forme de lois. Ce qui a débuté en 1948 s’est poursuivi sous le couvert de lois, afin de priver d’autres personnes de leurs droits.

(…) « Avant que les BDS ne soient rendus publics, il était très fréquent de présenter Israël comme la seule démocratie du Moyen-Orient, même si ce n’est pas une démocratie et que ce ne l’a jamais été, et même pas à l’état embryonnaire. IL y a quelques années, les Israéliens et les médias dans le monde entier se sont mis à parler d’Israël comme d’une démocratie ratée. Et, aujourd’hui, dix ans plus tard, [le ministre américain des Affaires étrangères] John Kerry fait état de l’apartheid, quand il parle d’Israël.

C’est extrêmement important. L’apartheid est un crime contre l’humanité et tous les gens et tous les États sont dans l’obligation de combattre ce crime…. »

Pour les enfants palestiniens de la Cisjordanie occupée, 2016 a été l’année la plus mortelle de la décennie écoulée.

Trente-cinq (35) enfants palestiniens ont été tués par des militaires, policiers et civils armés israéliens au cours de l’année 2016, tous – sauf quatre – lors d’incidents mortels qui ont eu lieu en Cisjordanie. Ces enfants représentent un tiers exactement des 105 Palestiniens tués par les forces israéliennes en Cisjordanie et à Gaza au cours de cette même année 2016.

La plupart de ces enfants, mais certes pas tous, ont été tués au cours de ce qu’Israël prétend avoir été des agressions ou des tentatives d’agression, généralement contre des militaires des check-points de Cisjordanie.

Deux civils israéliens ont été tués, dans ces incidents, dont une fille de 13 ans qui a été poignardée dans sa chambre, dans une colonie de Cisjordanie. Ça fut le seul enfant israélien tué par un Palestinien durant l’année.

Mais, dans la grande majorité des prétendues agressions au cours desquelles un enfant palestinien a perdu la vie, aucun civil ou militaire israélien n’a été sérieusement blessé. Dans quelques rares cas, seules des blessures légères ont été mentionnées.

Dans plusieurs incidents, il se peut qu’il n’y ait pas eu de tentative d’agression quand un enfant palestinien a été abattu et tué. Amnesty International a demandé qu’une enquête soit ouverte sur l’un de ces incidents qui pourrait avoir été une exécution extrajudiciaire.

D’autres enfants ont été tués en se rendant à l’école ou en rentrant d’une baignade. D’autres ont été abattus alors qu’ils protestaient contre l’occupation. Un frère et une sœur ont été tués dans leur maison à Gaza au moment où leur quartier était la cible de frappes aériennes.

Comme le fait remarquer Defense for Children International – Palestine (DCIP), « il est extrêmement rare que l’on réclame des comptes aux forces israéliennes quand elles abattent des enfants palestiniens. Depuis 2014, un seul incident a donné suite à une condamnation. »

Le directeur du programme des plaintes du groupe, Ayed Abu Eqtaish, a déclaré : « Le recours à la violence dans l’intention de tuer est devenu habituel, de la part des forces israéliennes, même dans des situations où rien ne le justifie, et cela se fait impunément, faisant courir de plus en plus de risques aux enfants. »

DCIP a répertorié d’autres façons dont Israël a violé les droits des enfants palestiniens au cours de l’année.

Voici la liste des enfants palestiniens tués par les forces israéliennes en 2016 :

http://www.plateforme-palestine.org/Les-enfants-palestiniens-tues-par-Israel-en-2016

Comment la prison façonne la vie des Palestiniens. Assia Zaino. Ed. AGONE

« … Jai commencéà visiter les prisons en 1967, quand mon mari était détenu, et là, je suis encore dans la même situation. Il y a eu une période où tous mes fils étaient en prison, tous. Et moi, jallais les voir dans trois prisons différentes : dans la même journée je faisais le tour de toute la Palestine pour les voir. Parfois je ne savais pas où ils étaient, ils avaient été transférés sans que je le sache. Un jour, je les ai cherchés dans toutes les prisons de Palestine sans les trouver. Avec la pluie et le soleil, moi je montais dans le bus et jallais les voir... Cétait ça ma vie. Des allers et retours continus dune prison à lautre, dun procès à lautre. Et la nuit, jétais seule avec moi-même. » Extrait du livre Des hommes entre les murs.

Mercredi 18 janvier les policiers israéliens sont venus en grand nombre "protéger" la démolition de plusieurs maisons du village bédouin d’Umm al-Hiran. Les Bédouins ont peuplé le Neqev depuis le septième siècle et ils constituent aujourd’hui la communauté la plus vulnérable en Israël. L’État d’Israël considère 35 de leurs villages comme "illégaux" !. Ces villages manquent de tous les services de base comme l’eau, l’électricité, l’assainissement, l’éducation, les services médicaux et les routes. L’Etat d’Israël ne leur fournit pas ces infrastructure pour les "encourager" à l’abandon de leurs villages historiques.

La population palestinienne manifestait et résistait à ces démolitions

Un Palestinien, Abu Qian, enseignant respecté, a été tué au volant de son véhicule, celui-ci a continué sa route et a percuté les soldats israéliens.

Plusieurs témoins ont contesté la version israélienne qui parle d’attentat à la voiture bélier.Ayman Odeh, député palestinien à la Knesset, témoin direct des faits a été blessé par balle en caoutchouc. De même un autre député, Oussama al-Saadi, a été blessé et emmené à l’hôpital.

La population continue sa mobilisation et une grève a été décrétée

https://www.mediapart.fr/journal/international/140217/ces-colonies-israeliennes-financees-par-la-galaxie-trump

Une page d’histoire oubliée... FTP algériens dans la Résistance

Dans un documentaire de 29’ "La Mosquée de Paris, une résistance oubliée" réalisé en 1991 pour Racines, France 3, son réalisateur Derri Berkani explique le rôle joué par les Francs-tireurs et partisans algériens (principalement de jeunes ouvriers communistes originaires de Kabylie) durant l’occupation. .

Ces partisans étaient chargés au départ d’aider et mettre à l’abri les soldats britanniques parachutés sur le sol français.

Le film présente des témoignages faisant état de sauvetage de juifs (notamment des enfants) par ces mêmes FTP algériens qui les amenaient à la Mosquée de Paris (dirigée par Si Kaddour Benghabrit) afin de les soustraire aux nazis en attendant de les acheminer vers la zone libre et/ou le Maghreb.

En partenariat avec l’association Raja-Tikva (Association Citoyenne Rhône-Alpes Auvergne d’Amitiés Arabo-Juives ).

http://www.france-palestine.org/A-propos-de-l-execution-de-la-jeune-maman-et-de-son-frere-sur-le-check-point-de
>
> Ramallah - Rapport Ma’an - Les soldats israéliens n’ont laissé aucune chance à la jeune Maram et son frère Ibrahim de rebrousser chemin par méconnaissance des mesures imposées sur le check-point de Qalandiya séparant Ramallah de Jérusalem, et les ont exécutés de sang-froid sous prétexte qu’ils essayaient de commettre une agression au couteau.
>
> Et contrairement à ce que prétendait la police israélienne que la jeune fille, accompagnée d’un jeune homme, portait un couteau, des témoins oculaires de la scène ont déclaré que les deux victimes ont emprunté la mauvaise voie, destinée aux voitures, ce qui a attiré l’attention des soldats qui ont commencé à leur crier dessus en hébreu ; les deux victimes ne comprenant pas ce que les soldats leur demandent, se sont arrêtées..Ibrahim a saisi la main de sa sœur, restée clouée sur place par la peur et a essayé de s’éloigner, mais les soldats ont tiré sur Maram, elle est tombée sur le sol, et quand son frère a essayé de la secourir, ils lui ont tiré dessus, il est tombé à côté de sa sœur. Les soldats les ont laissés saigner jusqu’a ce qu’ils meurent.
>
> Maram, 24 ans, mère de deux filles Sarah, 6 ans, et Remas, 4 ans, était enceinte de cinq mois, elle était accompagnée par son frère Ibrahim pour aller à Jérusalem, après avoir obtenu un laissez-passer pour la première fois, alors que Ibrahim est titulaire d’un certificat de naissance, mais les soldats israéliens ont mis fin à leur vie avec sang froid.
>
> Ahmed Taha, un jeune Jérusalémite, qui a vu ce qui se passait, raconte : " les soldats se sont avancés à hauteur des deux personnes et ils les ont exécutées... Les soldats pouvaient leur ordonner de changer de chemin sans leur tirer dessus, vue la distance qui les séparent d’eux ».
>
> Taha a déclaré que les soldats ont glissé discrètement deux couteaux à côté des deux victimes. Mais la police israélienne a publié une photo de trois couteaux sur les lieux disant qu’ils étaient en leur possession.
>
> Un autre témoin, Ahmed Mohammed, un chauffeur de bus qui était sur les lieux, a confirmé que le soldat était debout derrière un cube de béton, il a tiré sur la jeune fille à une distance de 20 mètres, elle ne représentait aucun danger pour sa vie, ni elle, ni son frère.
>
> Au cours des six derniers mois, 193 palestiniens ont été exécutés, Israël prétend que 130 d’entre eux ont commis des agressions.
>
> Les deux victimes sont du village de Katana, nord-ouest de la ville de Jérusalem, mais Maram qui est mariée habite le village de Beit Surik voisin.
>
> Une ambulance palestinienne est arrivée sur les lieux, mais les soldats israéliens l’ont empêchée de s’approcher et lui ont ordonné de rester à l’écart, alors qu’une ambulance militaire était présente, mais les sauveteurs israéliens attendaient sans bouger la mort des deux victimes.
>
> Après près d’une heure d’attente, ils ont mis les deux corps dans des sacs en plastique et sont partis avec dans l’ambulance militaire vers Jérusalem, où les autorités gardent les corps.
>
> Un incident similaire a presque failli emporté la vie d’un homme de 60 ans hier sur le même check- point et à la même place, mais ce qui l’a sauvé, c’était sa connaissance de l’hébreu, ajoute Ahmed.
>
> "L’homme a fait la même erreur en empruntant la voie du parking, les soldats l’ont menacé avec leurs armes en lui criant dessus en hébreu de s’éloigner, il leur a répondu qu’il voulait rentrer à Jérusalem, ils lui ont ordonné de se diriger vers l’entrée qui se trouve à proximité, alors il se dirigea vers l’endroit tout en ayant les fusils braqués vers lui.
>
> Traduit pour l’AFPS par Moncef Chahed

La colonisation israélienne dure depuis 50 ans. Illégale au regard du droit international, elle ne cesse de s’accélérer. La planification de 6 000 nouveaux logements depuis janvier 2017 en est la dernière manifestation. Dans la continuité de ses résolutions antérieures, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté le 23 décembre 2016 la résolution 2334 [1], exigeant notamment d’Israël « qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

Cette colonisation ne pourrait exister sans la contribution des banques israéliennes qui financent les constructions, et des sociétés israéliennes qui fournissent services et infrastructures dans les colonies. Le système bancaire israélien constitue un outil essentiel de la politique de colonisation, et les entreprises israéliennes contribuent au maintien et au développement des colonies israéliennes. En 2013 déjà, une mission d’enquête indépendante des Nations Unies dénonçait le rôle primordial des banques israéliennes dans la colonisation et les conséquences en termes de violations des droits de l’homme.

L’enquête menée par nos organisations révèle des liens financiers entre ces entités israéliennes et les groupes bancaires français suivants : BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole (et sa filiale LCL), BPCE (et sa filiale Natixis), et AXA. Chacune de ces sociétés détiennent plusieurs participations minoritaires, de manière directe ou indirecte, dans des banques ou entreprises actives dans les colonies israéliennes [2]. Au-delà de ces participations, ces sociétés financent des projets d’entreprises directement impliquées dans la colonisation. Ce fut notamment le cas lors de l’octroi d’un prêt en 2004 de 288 millions d’euros par un consortium de banques (dont BNP Paribas, Société Générale, Crédit Lyonnais et Natixis), à l’Israel Electric Corporation (IEC). Cette entreprise approvisionne directement les colonies en électricité.

Les banques et assurances françaises concernées ont toutes adhéré à des lignes directrices internationales et pris des engagements relatifs au respect des droits humains. Mais la pratique ne suit pas. Tant qu’elles persisteront à financer des banques et entreprises israéliennes actives dans le maintien et développement des colonies israéliennes, elles continueront à soutenir et cautionner ces dernières. De nombreuses institutions financières étrangères [3], publiques ou privées, se sont d’ores et déjà publiquement désengagées de banques et entreprises israéliennes actives dans les colonies. Par leur refus de prendre un engagement public fort, les banques et assurances françaises concourent à la poursuite de la colonisation et aux violations des droits humains qu’elle induit. Et ce, malgré les différentes interpellations des organisations auteures de l’étude.

La responsabilité du gouvernement français est également pointée dans le rapport. En effet, la France soutient la politique européenne de « différenciation » territoriale entre Israël et ses colonies. Cette politique met en garde les entreprises sur les risques juridiques, économiques et réputationnels, d’entretenir directement ou indirectement des liens financiers et économiques avec les colonies israéliennes en territoire palestinien occupé. Le Parlement vient par ailleurs d’adopter la loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre, qui s’applique aux banques et aux assurances. Celles-ci seront obligées de publier un plan de vigilance identifiant les risques potentiels que leurs activités et leur chaîne d’approvisionnement sont susceptibles de provoquer sur les droits humains et l’environnement.

L’Etat français, en laissant les institutions financières françaises financer les entreprises impliquées dans le maintien et le développement des colonies israéliennes, soutient indirectement la colonisation. Le gouvernement français doit faire pression sur les banques et assurances pour leur demander de mettre fin à l’ensemble de leurs soutiens. Par ailleurs, l’implication directe d’Alstom dans des grands projets d’infrastructures dans les colonies israéliennes est plus que problématique [4]. Là-encore, l’Etat, en tant qu’actionnaire, doit intervenir pour y mettre fin.

Communiqué de l’Association France Palestine Solidarité, CCFD – Terre Solidaire, Fair Finance France, FIDH, LDH, Solidaires, CGT et Al-Haq, mercredi 29 mars 2017

La « Nakba », c’est-à-dire la catastrophe… C’est ainsi que les Palestiniens nomment la guerre qui a suivi la création de l’Etat d’Israël en 1948. A l’époque 750 000 Palestiniens sont poussés à l’exil, abandonnant 400 villages qui seront ensuite détruits. Situé à l’entrée de Jérusalem, Lifta est l’un des derniers vestiges encore debout. Un lieu de mémoire pourtant menacé de disparition. En cause, un projet de lotissement de luxe porté par les autorités israéliennes contre lequel des Palestiniens mais aussi des Israéliens ont décidé de se battre pour sauvegarder cet ensemble de ruines symboliques.

http://www.rfi.fr/emission/20170412-israel-village-palestinien-symbole-nakba-menace-destruction-totale?ref=tw

Le Comité des médias pour la grève de la liberté et dignité a confirmé la grave détérioration de l’état de santé du député au Conseil législatif et membre du Comité central du mouvement Fatah, le prisonnier Marwan Barghouti, sachant qu’il était en grève de la faim illimitée, accompagné d’environ 1500 prisonniers, depuis 8 jours.

Le Comité des affaires du Club des captifs et ex-détenus palestiniens a souligné dont une déclaration dont notre CPI a reçu une copie que la détérioration de la santé du prisonnier Barghouti a nécessité l’intervention de la direction de la prison de Jalama qui a conseillé au leader palestinien prisonnier de prendre un traitement immédiatement, mais Barghouti a refusé catégoriquement.

Notons que l’administration pénitentiaire de l’occupation continue d’interdire aux avocats de rendre visite aux prisonniers en grève, depuis le début de la grève, et que les organisations des droits de l’homme et le Comité des médias reçoivent avec de grandes difficultés des information de l’intérieur des prisons.

"la situation pourrait devenir incontrôlable si la grève se poursuit et si des grévistes sont transportés à l’hôpital". L’Autorité palestinienne a déjà mis en garde Israéliens et capitales étrangères contre le risque d’une "explosion", a dit ce responsable sous couvert de l’anonymat.

https://french.palinfo.com/news/2017/4/24/D-t-rioration-de-l-tat-de-sant-du-prisonnier-gr-viste-Marwan-Barghouti

https://blogs.mediapart.fr/michel-lyon/blog/170217/palestine-en-2017-encore-survivre-est-une-resistance-1


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