L’armée d’occupation israélienne a déclaré samedi le village de Nabi Saleh au centre de la Cisjordanie zone militaire fermée, et en a bouclé toutes les entrées et sorties depuis samedi.

L’armée a placé des barrages sur laroute principale menant au village de la faille Tamimi, empêchant les Palestiniens, y compris journalistes, d’y pénétrer.

Les habitants de Nabi Saleh, organisent néanmoins des manifestations de protestation contre cette situation et pour la libération d’Ahed, de sa mère Narriman et de son cousin Mohamed, tout en continuant à récuser les contre-vérités de Donald Trump sur Jérusalem.

La semaine dernière, Musaab al-Tamimi, un autre cousin plus éloigné d’Ahed, était assassiné par balles par l’armée dans le village voisin de Deir Nitham.

Des milliers de Palestiniens ont participé, malgré les interdictions et attaques israéliennes, au funérailles des deux adolescents lâchement assassinés jeudi par l’armée dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie, pendant des manifestations contre la déclaration de Trump.

Dans le village d’Iraq Burin, près de Naplouse, un nombre impressionnant de Palestiniens ont porté vendredi le corps du jeune Ali Kino, 16 ans, de la mosquée du Village jusqu’au cimetière où il a été enterré.

Au même moment se déroulaient les funérailles d’Amir Abed al-Hamid Abu Musaed, 16 ans, dans le centre de la bande de Gaza.

La foule des Palestiniens a accompagné le corps d’Abed al-Hamid de la mosquée du camp de réfugiés d’al-Mughazi, jusqu’au domicile de sa famille, puis au cimetière du camp.

Nous n’oublierons pas l’assassinat de ces trois jeunes par l’occupant israélien. Pas plus que les 17 autres Palestiniens tués et les 5000 blessés par le terrorisme israélien en un mois, alors qu’ils ne faisaient que réclamer l’application du droit international.