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Conspiracy Watch part du principe que les infos qui mettent en cause le pouvoir sont des "fake news"

posté le 06/06/18 Mots-clés  médias  antifa 

Les "kollabos" de 1940-1944 étaient avant-guerre des politiciens partisans de "l’entente franco-allemande"...

Dire de ces traîtres qu’ils "complotaient" déjà contre la France, est-ce une "fake news" ?

L’étude de l’Ifop pour la Fondation Jean Jaurès et l’observatoire Conspiracy Watch part du principe que les infos qui mettent en cause le pouvoir, et plus généralement les autorités françaises et occidentales, sont par nature fausses. Ainsi, supposer que la CIA n’est pas étrangère à l’assassinat de John Kennedy est une "fake news", ou penser que l’industrie pharmaceutique en France influe sur les décisions gouvernementales, c’est participer au "complotisme"... ou considérer que "les groupes terroristes jihadistes comme Al-Qaïda ou Daech sont en réalité manipulés par les services secrets occidentaux" est pur mensonge.

Avec ce raisonnement, dénoncer, en 1937, le complot de la "cagoule" contre la République, dont ses membres se recrutaient dans les hautes sphères militaires et dans le monde de l’industrie, mettre à jour en 1939, les agissements de la "cinquième colonne" installée dans la presse et l’appareil d’Etat, pointer du doigt la trahison de Pétain et de Laval, aurait conduit nos censeurs d’aujourd’hui à condamner comme "complotistes" ceux qui émettaient de telles assertions et ainsi innocenter par avance les futurs kollabos.

Des complots réels, dans l’histoire de notre pays, il y en a eu beaucoup. Sous tous les régimes et reconnus comme tels. Interdire aujourd’hui d’émettre des jugements contraires au discours officiel, c’est bâillonner l’opinion publique.


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