Appel à soutenir Cahit Zorel pour sa régularisation et sa liberté d’expression !

posté le 08/06/18 par CLEA
lieu : Conseil du Contentieux des Etrangers
adresse : 92-94, rue Gaucheret , 1030 Bruxelles
Mots-clés  sans-papiers 

Appel à soutenir notre ami Cahit Zorel pour sa régularisation et sa liberté d’expression !

Alors que le 13 juin prochain Cahit Zorel comparaîtra devant le Conseil du Contentieux des Etrangers, ce jeudi 7 juin à 13h, au 50e jour de son action, l’opposant turco-kurde fut la victime d’une menace au moyen d’un couteau de la part d’un ressortissant turc intégriste pro-Erdogan. L’assaillant a détruit le matériel de Cahit et a promis de revenir le liquider lui et Bahar Kimyongür avec un flingue.
Soyons très nombreux à son audience !

http://leclea.be/affaire_dhkp-c/harceles_en_europe/cahit_zorel-droit_au_sejour.html#agression

Le 13 juin prochain, Cahit Zorel, opposant turco-kurde qui vit en deBelgique depuis 17 ans, comparaîtra devant le Conseil du Contentieux des Etrangers.
Gérant d’un petit restaurant à Liège pendant 11 ans, Cahit Zorel est marié à une Belge depuis 2014.
Malgré cela, la Sûreté de l’État empêche sa régularisation en décrétant que ses opinions sont « incompatibles » avec notre société démocratique et empêchent « sa bonne intégration » dans notre pays.
Pendant 17 ans, Cahit Zorel a durement travaillé, n’a jamais reçu la moindre aide sociale ni demandé de pouvoir en bénéficier.
Ses demandes de régularisation ont été à chaque fois rejetées pour des raisons inconnues. Son mariage avec une Belge aurait dû logiquement lui permettre d’obtenir sa régularisation. Mais une fois encore, les autorités belges se sont arrangées pour lui refuser ce droit élémentaire.

En effet, le 25 janvier 2018, la Sûreté de l’État lui a transmis un document révélant les véritables motifs, des motifs purement politiques, pour justifier le refus de sa régularisation.

D’après ces conclusions, il constituerait une menace pour la sécurité nationale en raison de ses engagements citoyens.

En fait, la Sûreté de l’Etat s’est permise de juger ses opinions politiques et de le considérer comme un danger pour le simple fait qu’il dénonce les crimes du régime Erdogan de manière active.

Or, l’engagement de Cahit Zorel a toujours consisté à participer à des manifestations, organiser des concerts, distribuer des tracts ou des revues, écrire des articles, participer à des débats ou des conférences de presse. Toutes ces activités relèvent de la liberté d’expression et sont parfaitement légales et légitimes.

La criminalisation de ses opinions politiques est inacceptable dans un Etat qui se dit démocratique.

Aussi demande-t-il que ses droits soient reconnus au plus vite.

Il convient de rappeler que le cas de Cahit ne concerne pas simplement l’obtention d’un titre de séjour. C’est celui de la liberté d’expression et d’association mise à mal par un appareil d’Etat qui tente de criminaliser l’engagement citoyen d’un homme libre.

Le CLEA vous invite donc à assister à son audience, au Conseil du Contentieux des Etrangers, le mercredi 13 juin à 9 heures 30 à l’adresse suivante :
92-94, rue Gaucheret à 1030 Bruxelles.

Venez nombreuses et nombreux !


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