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Nique sa race la Discordia !

posté le 13/01/19 Mots-clés  antifa 

Une fois pour toutes, arrêtez de pleurnicher !

Les « anarchistes(TM) » demandent du débat ! En gros : « Casser, c’est pas bien, surtout sans expliquer, il faut débattre. » Ça rappelle quelque chose...

Toute cette bande de radicalistes qui en appelle maintenant à la solidarité, voire au « cordon sanitaire » : parce que débattre et discuter, même discordialement, c’est ce qu’on doit faire, dans « nos milieux », en bons révolutionnaires(TM+R) ; mais, là, attention, c’est allé trop loin, on pourrait presque dire que c’est... violent !
Alors, ces vrais révolutionnaires (ça chôme ferme, là, depuis quelques siècles, non ?), sans concessions et tellement « subversifs(c) », veulent une union sacrée — proférant presque des menaces à l’encontre des « lâches (sic) » qui les entourent :

« Ce qu’on aura laissé faire aujourd’hui à la Discordia, on le paiera très cher plus tard. »
« D’ailleurs, à supposer que la lâcheté cesse de servir de boussole, chacun le sait très bien, en particulier tous ceux qui ne cessent d’affirmer comme une évidence, mais dans les couloirs, un refus intransigeant du racialisme, sans pour autant le faire exister, en parole ou en actes, d’une manière ou d’une autre, ouvertement. »

Et ça cause comme un démocrate :

« Manifestement les débats que ces attaques veulent empêcher doivent avoir lieu (...) »

Comme un premier ministre ! :

« Quelques ignorants, sans doute. Qui peut sérieusement assumer cette attaque, à part de quelconques hooligans perdus dans l’aire contestataire, la tête bourrée de la confusion en cours ? Soubresaut mécanique d’un muscle crispé par un réflexe pavlovien à la vue du verre ? »

« Ces coups de marteaux, qui ne sont en eux-mêmes, qu’un geste à l’allure radicale (...) »

On était habitué à un haut degré de contradiction et d’absence de pertinence mais, là, c’en est consternant.

Soit. Malgré les quelques manifestations un peu poussives, voire forcées, de solidarité (« Ce n’est pas bien et ça ne doit plus arriver. »), et le véritable racket opéré sur les termes « anarchistes » et « révolutionnaires » à longueur de temps, chacun aura constaté l’inoffensivité de cette petite entreprise, aussi radicale que névrosée, et aura peut-être pensé passer, un jour, dans ce haut lieu (temple ?) de la subversion, pour voir s’il était possible d’y trouver, dans une brochure ou l’autre, un truc un peu vif sur l’époque. Ou pas.

Pour se détendre, rions un peu :

« Récit du premier mai 2016 à Paris : Des anarchistes profanent le cortège libertaire.
1er mai 2016. Comme chaque dimanche c’est le marché de la Place des Fêtes. Comme chaque 1er mai c’est le super-marché des organisations libertaires. Toujours la même routine, les mêmes mines résignées, les mêmes slogans tristes, les mêmes banderoles mythomanes ("Kill capitalisme", "Grêve, pillage, sabotage") »

Alors, ça riposte avec des slogans qui déchirent et pas-du-tout-toujours-les-mêmes et très-pas-mythomanes :

"Ni Dieu ni maître", "A bas toutes les religions", "L’argent pourrit nos vies, mort au capitalisme", "Tant qu’il y aura de l’argent il n’y en aura jamais assez pour tout le monde"..., "Travaillons à détruire le monde du travail".

« nous, anarchistes, sommes et resterons contre toute autorité. »
Suivi d’un petit guide du bon « casseur ».

Si vous voulez vraiment vous infliger tout le bazar :
http://www.non-fides.fr/?Recit-du-premier-mai-2016-a-Paris-Des-anarchistes-profanent-le-cortege


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