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C’est l’anniversaire des faux "viols" de Cologne et voilà que Kamel Daoud rechute

posté le 07/02/19 Mots-clés  antifa 

Kamel Daoud, le BHL algérien, s’est fait connaitre il y a deux ans en proclamant que "l’Arabe et le Musulman" étaient, en quelque sorte, des violeurs "culturels"... La faute au Coran et tutti quanti. Manque de pot les "Viols" de Cologne, montage de l’extrême droite allemande anti migrants, n’ont jamais existé. Et voilà qu’il se trompe encore (rires au fond de la salle).

Kamel Daoud, le BHL algérien, s’est fait connaitre il y a deux ans en proclamant que "l’Arabe et le Musulman" étaient, en quelque sorte, des violeurs "culturels"... La faute au Coran et tutti quanti. Manque de pot les "Viols" de Cologne, montage de l’extrême droite allemande anti migrants, n’ont jamais existé. Et voilà qu’à l’approche de souffler les bougies de cet anniversaire qui va faire sa gloire, Daoud rechute en prenant, à Sétif, un marteau pour un goupillon !

Son œil est clair et ses mollets toujours aussi Guy : Kamel Daoud, porte coton de BHL, me semble en bonne forme. C’est important puisque le Nouvel an approche. Il y a deux ans, en vomissant sur tout arabe et tout musulman, Daoud est passé aisément de l’ombre de ses petites tribunes en papier à la lumière du « New York Time ». Que disait-il notre Léviathan, monstre crachant la vérité, nous décrivant les « viols » de la Saint Sylvestre à Cologne ? Il les plaçait en orbite sur une courbe philosophique, anthropologique, psychanalytique (ollé) :

l’Arabe, le Musulman (c’est-à-dire en ce moment-là le migrant « envahisseur » de l’Europe) est un violeur par culture. Il a ça dans la tête... comme l’amérindien qui ne connait pas le vertige. Citation : « On voit, dans le réfugié, son statut, pas sa culture ; il est la victime qui recueille la projection de l’Occidental ou son sentiment de devoir humaniste ou de culpabilité. On voit le survivant et on oublie que le réfugié vient d’un piège culturel que résume surtout son rapport à Dieu et à la femme ».

Même en un moment de trêve, celle des marrons glaçants, les mots du chroniqueur d’Oran à la tête camuse ont mobilisé les incendiaires de services. Le monde propre et joli, celui qui a rétabli le travail de nuit pour les femmes, s’est levé comme un seul homme : « Ah que voilà un peseur couillu. Un débiteur de vérité : un arabe (qui a été très islamiste dans le passé) vous le dit en expert : « le musulman est violeur ». » Ici, c’est Daoud l’expérimenté (au sens grenouille disséquée) qui parle. La bouche du cheval. Il est homme musulman et Arabe... Lui. Il sait que le viol est une pulsion qui dort sur son paillasson, comme Médor.

Sa gloire alors acquise n’a fait que croitre. Daoud est le maître étalon (si je puis dire) en matière d’islam, radical ou pas. Daoud est un expert, un équivalent Minc ou Attali en matière d’économie. C’est vous dire s’il est en haut du mas de notre cocagne ! Chroniqueur au « Point » dans l’écurie BHL, chroniqueur partout, de l’Italie à l’Amérique : le Kamel sans filtre est universel.

Bon. Que ces « viols » de Cologne n’aient jamais existé est-il grave ? Non. Pas de sa faute si la vérité ne s’est pas soumise à ses fantasmes. Le fond est là.

Alors que les « viols » de Cologne sont une invention, un montage, une mayonnaise de l’extrême droite allemande (voir les liens en bas de page). Au bout du compte, par la justice allemande, un marocain a été condamné pour « propos sexuels » et un autre « violeur » pour « vol de portable ». Ce beaucoup de bruit pour rien n’a pas fait du Shakespeare, mais un drame pour tout homme bien trop bronzé pour ces moments d’hiver. Doit-on rappeler les blessés de guerre, les dix-neuf universitaires qui ont tiré l’alarme en levant le doigt pour, dans une tribune collective, dire que c’était trop. Ceux-là ont été roulés dans la plume, celle de BHL et autres, dans le goudron, la punition des menteurs indécents. A la niche les savants/sachant, les islamogauchistes blanchisseurs de violeurs ! Désormais compagnon de voyage de Macron, qui l’a promené en Algérie comme un passe Navigo, Daoud est un homme remarquable, la face d’une monnaie. Désormais proposons, pour nous éclaircir l’agenda, que tout prix de la « défense » ou des « droits » de quelque chose soit attribué à Daoud. Le Nobel n’étant pas exclu, ni même de remettre à Daoud le Prix Daoud, ce qui serait ajuster la récompense à sa carrure.

Tout cela est bien beau mais, Louison Bobet, Sarkozy, Hollande et Jupiter auraient pu vous en convaincre, pour rester en haut de l’affiche il faut pédaler. Bel athlète de l’art, Daoud connait la discipline. A la fois Coupe et Championnat, pour continuer de jouer les matchs Kamel le Grand vient de s’exprimer à propos d’un fait divers. La statue qui décore la fontaine Ain Fouara à Sétif a été burinée à coups de marteau par un homme barbu... Et notre supra philosophe, muezzin laïc de proclamer son jugement et son indignation sa sentence :

« Pour défendre la statue de la fontaine de Ain Fouara de Sétif, dénoncer le crime de sa défiguration on a les mains nues. On n’aura pas avec nous des Chaines TV mercenaires, des journaux petits fils du FIS et du GIA, ni les émirs repentis, ni les baroudeurs de la Langue Arabe comme identité exclusive, ni les Associations d’Etudiants Talibanisés défendant Chemsou le Clown. Ni le MSP de Mokri et de Soltani, ni l’association des Ulémas (assis) ne diront rien. Il ne s’agit pas de tomber sur une femme en jupe, ni de la loi pénalisant le harcèlement sexuel, ni d’El Qods à libérer avec la salive et les jets d’oignons et les insultes contre ceux qui pensent autrement la « Solidarité ». Nous n’aurons pas la coupole pour des rassemblements pour sauver notre pays. Nous avons déjà contre nous Ouyahia quand il a reçu Mezrag le tueur qui assume. Et aussi la Réconciliation qui donne du lait, des dattes et de l’impunité pour les égorgeurs. Ils étaient tous cuisiniers au Maquis nous dira-t-ton. Nous n’aurons ni l’armée pour défendre ce pays contre sa talibanisation, ni la police mobilisée pour frapper sur le vivant algérien, les Kabyles et les démocrates, et qui supplie avec douceur et presque à genoux un destructeur au burin de nos richesses. Les réconciliateurs vont parler d’actes isolés et solitaires. Sur les réseaux le Daechien de Sétif est déjà salué en héros parce que c’est le héros de la culture qui avance : celle de Daech, sponsorisé par la rapine, la corruption et un Régime qui voit dans le populo-islamisme un outil pour se faire centenaire.

Mon Dieu quelle douleur ! Et quel sentiment d’impuissance ! Que faire pour ce pays et pour le défendre ? Prendre encore une fois les armes ? Se constituer en milices pour défendre cette terre puisque ce Régime ne le fait pas, ne le veut pas ? Nos ancêtres l’ont fait et il nous faut penser à le faire, sinon penser à partir et avouer nos défaites. Pourquoi faut-il aujourd’hui laisser ce pays à des rats en barbes et des idéologues de la soumission ? Nous avons trop longtemps baissé les yeux alors que les tueurs se sont eux, pas nous. Nous nous sommes sentis coupables parce qu’ils ont joué sur cette religion, se sont présentés en propriétaires de Dieu et de son islam et nous ont accusé d’être traitres et étrangers. Ces islamistes ont bien compris : il faut des armes, des réseaux, des lieux de rassemblements, des médias et des vigilances sur tout, au bas de chaque statut, livres, lieux et cultures, déclarations. Nous devons faire de même : réseaux, lieux de rassemblements, manifestations, outrances mêmes, dénonciations, harcèlement sur le Net et par la présence, marches et surveillance, inquisiteurs nous aussi. Ne plus rien lâcher, les traduire en justice, les surveiller pour en dénoncer les hypocrisies et les corruptions, les cupidités basses et les intelligences avec les pays tierces qui les financent et les aident. Il faut frapper. Nous, on n’a tué personne et nous n’avons rien à nous faire pardonner. Sauf nos lâchetés devant ces colons. »

Je vous l’avais annoncé, homme en forme, notre Charles Martel est chaud, comme un sumo à l’approche du moment de Cologne. Ce qui est fâcheux est que ce crime contre la fontaine ne soit pas le symbole de l’universelle barbarie que le chroniqueur traque sous la moindre barbe. Les coups de marteau, donnés au marbre de la femme nue, sont ceux d’un malade mental connu, identifié, interpellé et rendu à son cabanon. Et les spectateurs du méfait ont tout fait pour protéger la vieille pierre coloniale. Daoud a rechuté ? Ne jetons pas le bébé et ses fables avec l’eau de la fontaine. Simplement c’est la fête : alors rions.


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