Projection de "Ne vivons plus comme des esclaves"

posté le 10/01/14 par Attac-Bxl1
lieu : Le Botanique
adresse : 236 rue Royale, 1210 Bruxelles
Mots-clés  Grèce  projection / débat / concert 

SÉANCE EXCEPTIONNELLE
POUR UN FILM SENSATIONNEL
SUR LA GRÈCE QUI RÉSISTE

LE SAMEDI 18 JANVIER
à 14 heures au Botanique

NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES

En mai dernier, le ministre des Finances Yannis Stournaras déclarait : « Le pire est passé ». Et le Premier ministre Antonis Samaras criait même victoire : « Il y a encore peu de temps, la Grèce montrait le mauvais exemple. Maintenant, la Grèce est à l’abri et ce sont d’autres pays qui ont des problèmes » [sic]. La Commission européenne ? Cette institution divinatoire était tout aussi catégorique : la Grèce allait renouer avec la croissance dès 2014, ce qui lui permettrait d’en finir avec six années consécutives de récession.

A peine six mois après ces affirmations enjouées, la réalité doit (une nouvelle fois) déchanter. Pour l’OCDE, l’économie du pays va continuer à se contracter l’année qui vient. Selon l’étude annuelle de l’Institut de recherche du syndicat grec GSEE, le taux de chômage atteindra 31,5 % en 2014, et même 60% chez les moins de 25 ans. Sur 900.000 petites entreprises, deux cent mille ont fermé et 250.000 fermetures sont annoncées pour 2014. L’Institut grec de la statistique affirme que les Grecs sont en moyenne 40% plus pauvres qu’en 2008. Parmi les 1,3 million de personnes occupées dans le secteur privé, 20% gagnent moins de 500 euros par mois. Et, malgré des salaires dramatiquement bas, une entreprise grecque sur deux paie son personnel avec au moins un mois de retard. Trente pour-cent de la population n’a plus d’assurance « santé » et le taux de mortalité est redevenu aussi élevé que lors de la Secondé Guerre mondiale. Bref, en six années et demie de crise, le pays a subi une chute de 35,5% de son produit intérieur brut...

En fait, tous les plans de « sauvetage » imposés au pays par la Troïka (avec le grand aval du Parlement grec) n’arrêtent pas de renforcer le chaos et la misère : 98% des sommes prêtées à Athènes servent en réalité à rembourser les créanciers prioritaires. Une façon d’institutionnaliser un état d’exception permanent –abolissant tout indice de souveraineté populaire et accordant aux banques étrangères le droit de vie et de mort sur la population.

Autant dire que la thérapie du fouet a presque achevé le malade.

UN ÉVÉNEMENT ORGANISÉ PAR
LE FESTIVAL DU CINÉMA D’ATTAC

« Ne vivons plus comme des esclaves », un documentaire de Yannis YOULOUNTAS
France / Grèce / Septembre 2013 / Durée : 90 minutes / PAF : 2,50 euros
Centre culturel Le Botanique, 236 rue Royale


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