Pourquoi une fête solidaire au bénéfice
des enfants des prisonniers politiques Mapuche ?
On raconte que si un « Mapuche tombe lors d’une bataille, d’autres pousseront »
à l’image des « Colihues » (bambou chilien), les enfants Mapuche naissent et
grandissent dans un territoire où la violence policière est le pain de chaque jour.
Les communautés, hommes et femmes, dirigeants, ( lonkos, werkenes) affrontent
chaque jour, les milices privées des propriétaire fonciers, des entreprises, ainsi
que la police militarisée de l’État chilien. La résistance aux projets des multinationales, la récupération des terres et la défense de leur territoire a un prix à payer : La prison.
En avril 2016 , il y avait 30 prisonniers politiques Mapuche accusés de divers « délits ». Une vingtaine d’autres sont en procès, en attente de jugement.
Pour les enfants, c’est un bouleversement dans leur vie familiale, les plus grands prennent la place du père, les filles remplacent la mère auprès des plus petits, ceux qui ont la chance de continuer l’école sont stigmatisés, harcelés et interrogés par la police.
Les graves séquelles psychologiques ont été dénoncées par les ONG’s au Chili et auprès de l’ONU. Cette année, notre « grain de sable » renforcer le travail , déjà entrepris, pour améliorer le quotidien des « pichikeche