Hier soir à Saint Gilles, un rassemblement a eu lieu pour dénoncer les violences policières sexistes exercées sur trois jeunes femmes la semaine passée, après qu’elles aient été harcelées par un homme au Parvis. La police avait ensuite justifié les violences subies en leur reprochant leur "tenue légère".
Les violences policières étaient l’œuvre d’UNEUS, une brigade crée en 2012 par le Bourgmestre socialiste Charles Piqué. Cette brigade, aux méthodes ultra-répressives, racistes et sexistes, est un acteur majeur de la criminalisation des classes populaires du bas de Saint-Gilles. Elle compte à son actifs de nombreuses faits de violences, d’agressions et harcèlements.
Ainsi, 200 à 300 personnes ont manifesté dans les rues de Saint-Gilles, s’arrêtant tour à tour devant le commissariat d’UNEUS, la maison communale de Saint-Gilles et le domicile du bourgmestre Charles Piqué. La police s’est montré discrète mais était néanmoins présente pour encadrer la manifestation et prendre des photos des manifestant•es. Les manifestant•es ont demandé la fin de l’impunité policière et la dissolution d’UNEUS.
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