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Action Controle de la stib sous le pont Thomas. encore de rafles

posté le 04/02/14 par Antoniucci céline Mots-clés  répression / contrôle social 

Bonjour
Je m’appelle Céline et je n’ai encore jamais rien publié sur indymedia.
J’habite dans le quartier Nord de Bruxelles, un quartier pauvre de la ville.
On est le 04/02/2014. Il est 17h18 je prends le tram 25, la circulation est mauvaise.
Le tram avance petit à petit, on s’approche du pont Thomas, devant nous un autre tram est bloqué, on est serré comme des sardines.
Enfin le tram s’arrête, les porte s’ouvrent et là on est filtré comme des bêtes, à chaque porte se poste un agent de la stib et des policiers.
Il y a deux camions de Police et un camion de la stib.
Même le numéro de plaque du conducteur stib est noté.
Moi je passe : j’ai mon laisser-passer, mon abonnement payé par mon employeur.
Mais les autres, ceux qui n’ont pas de boulot, pas de numéros ou de ticket, il sont mis sur le côté.
Les malins qui ne descendent pas, la police entre et sous les yeux des enfants les font descendre, première question : vous avez des stupéfiants ?
- non
dites-moi, sinon je vais vous fouiller.

Je m’arrête sous le pont et ouvre grand les yeux, j’écris tout ce que je peux voir ou entendre.
Je me demande pourquoi ? Pourquoi font-ils ça dans un quartier sous pression où les gens ont du mal à avoir le minimum vital pour vivre ?
Dans un quartier où tout petits les enfants ont plus peur de la police que d’un couteau ou d’un flingue ?
N’est ce pas une façon de resserrer la vis de la cocotte minute afin d’en faire péter le couvercle.
Je dit non à cet appel à la haine que la stib a organisé.
A cet auto-sabotage de notre société.
Peut-être que pour certains ça n’a l’air de rien, mais la meilleure manière d’augmenter la violence c’est la pauvreté et je suis sure que cette amende si ce n’est pire peut être la goutte d’eau qui fait déborder le quartier. Signé un être humain en colère.


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Commentaires
  • Bienvenue dans la triste quotidien de nombreuses personnes sans-papiers et/ou recherchées par les keufs. Si tu voulez agir contre ça, d’une façon ou l’autre, n’hésitez pas à prendre contact avec des collectifs qui tentent (on ne dit pas que ça marche forcément ou que ça est facile) de s’organiser. Tu peux checker notamment sur le site de Getting the Voice Out.

  • 9 février 2014 08:39, par réponse par ouaip

    je suis désolé de te contredire mais il ne faut pas être rechercher/ou sans payer pour subir les délires autoritaire de la stib. Moi aussi suite a une formation j’ai un abonnement (sinon vélo entre autre pour ne pas fréquenté la stib et ses armadas de contrôleur déchaîner).
    J’ai subit plusieurs contrôle et je suis pas un "resquilleur" qui mais tout le réseau et les clients en danger majeur d’après le bureau de la propageant stipiénne).
    Et l’agressivité de ces triste personnage n’a d’égale que celle des flics.
    J’ai récupérai mon vélo (petit problème technique) et je ne peut envisager de vivre a BXL et d’être contraint a la voiture (horreur) ou le soi-disant transport commun intercommunal. Léo ferré dit "ce qui est en commun appartient a tous"

  • 11 février 2014 13:20, par LidlGouddha

    Bravo Céline, continue à dénoncer ce qui te choque. Plus nous serons à le faire, plus on aura le pouvoir de faire changer les choses. Il ne faut jamais s’interdire de parler de ce genre de choses.

  • Enfin un peu de discipline !!!

  • Comme Céline qui a poster son témoignage plus haut, c’est la première fois que je poste un commentaire sur votre site. L’histoire est un peu longue et remonte un peu mais elle vaut le coup. C’était il y a deux ans déjà j’étais à la station Horta à Bruxelles j’attendais le 51 ou le 4 avec ma copine de l’époque. Un tram numéro 4 arrive je m’apprête donc à embarquer avec elle, quand je vois un SDF violemment jetté dehors par les membres de la STIB vous savez ceux avec leur jolis manteaux STIB (ce n’étaient pas des contrôleurs) Offusqué je lache une phrase "How ça reste un être humain les gars !!!" la les cowboys de la STIB se tournent vers moi et ma copine, ils délaissent le SDF qui en profite pour partir. Ils arrivent à mon niveau , ils étaient 4 ils m’entourent, l’un me dit "De quoi tu te mêle toi !!!" Je répond "De rien c’est juste qu’il est inutile de traiter les gens de cette manière" La les autres se mettent à m’insulter et je vous jure que c’est vrai, je commence à m’énerver, ma copine aussi, je leur dit que je suis client qu’ils nous pas à me parler comme ça etc... La un des mecs me pousse violemment et je tombe sur un des sièges derrière moi, je me relève tout de suite et esquive de justesse une droite balancée par le plus grand. La je sent que tout part en vrille entre temps plusieurs trams étaient passés et j’entend l’arrivée d’un autre, je m’aperçois que c’est encore un 4 j’attrape ma copine par la main je me défait du groupe et saute dans le tram avec elle. Les cowboys ne me laisse pas filer comme ça ils arrêtent le tram et me font des doigts d’honneur à travers la vitre et devant les autres usagers, ils continuent de m’insulter et de me dire "T’as peur hein fils de pute" je m’efforce de rester digne et enfin le tram s’en va. Je décide de porter plainte au commissariat du Parvis de St Gilles, je suis reçu par un stagiaire qui n’a vraiment pas inventé l’eau chaude dans le hall d’entrée. J’explique la situation, je suis profondément choqué et énervé je finis par exiger d’être reçu dans un bureau pour déposer plainte on m’envoie un supérieur je lui explique il me dit "Monsieur on ne peut rien faire" je rétorque que j’ai été insulté, menacé et violenté et que j’insiste pour porter plainte, il me répond "Monsieur il n’y a pas de preuves !!!" je lui répond qu’il y a plusieurs caméras à la station Horta et qu’il peut aisément retrouver les images. On finis par me dire qu’on ne peut pas avoir les bandes, que je perd mon temps et que cela aurait été beaucoup plus simple si j’avais eu des marques de coups, exaspèré je m’énerve et le flic me dit " Monsieur calmez vous ou bien c’est vous qui aller finir au cachot, la je me dit que j’ai tout vu je reprend ma copine par la main et je rentre chez moi.

  • Ouais ta rézon de dainoncé tou sa sa crin afon. sé ding ki nou zarète kan on pèïe pa D truk péïan !

  • 13 février 2014 15:16, par Relou

    Serait-ce un flic l’auteur du dernier commentaire ? Je crois reconnaître le style orthographique esthétisant bien que classique d’un PV de commissariat...

    Là où je ne suis pas d’accord avec Dorian, c’est que contrairement à ce que la communication de la STIB laisse entendre, tu n’es pas un client mais avant tout un usager de service public...

  • 24 février 2014 13:04, par Céline l’écrivain

    Je vais vous faire part de mon témoignage également.

    Je prends le tram depuis plus de 10 ans, ai toujours payé mes trajets, et montré mon abonnement et mes tickets de métro quand les controleurs le demandaient, ai même payé une amende lorsque j’avais oublié de pointer ma carte stib.

    Vous allez peut-être être surpris mais ces gens ne m’ont jamais violenté, insulté, malmené.

    Arrêtons cette stigmatisation des représentants de l’ordre.

    Mademoiselle Antoniucci, il serait simple de redescendre sur terre. Rien n’est gratuit. Il est normal que les gens qui ne paient pas descendent du métro...

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