Action - Les travailleurs.es sans papiers en première ligne - Un permis de travail MNT !

posté le 09/12/20
lieu : parlement Bruxellois francophone
adresse : Place saint-Jean, 1000 Bruxelles
Mots-clés  sans-papiers  solidarité 

Le Comité des travailleurs.ses migrants.tes avec et sans papiers de la CSC Bruxelles, le collectif victime de la régularisation 2009, le collectif des sans papiers Belgique, appellent tous les autres collectifs et tous les soutiens à participer à un rassemblement devant le Parlement Bruxellois à 12H pour demander un permis de travail pour tous les sans-papiers.

La crise sanitaire liée à la gestion de la pandémie Covid-19 précarise encore davantage les personnes les plus vulnérables, particulièrement les sans papiers. Malgré la totale absence des réponse des autorités au cris des sans papiers, ils s’ont continué à travailler pendant la pandémie sans aucune protection.

Pourquoi, malgré les 140 000 emplois en pénurie et la proposition d’Actiris de leur ouvrir l’accès à la formation, le système permet-il de les exploiter et de les mettre en danger mais ne permet pas de régulariser leur travail et leur situation ?

Des employeurs profitent des failles de la législation en matière d’occupation des travailleurs.ses étrangers pour éviter de payer les cotisations patronales et faire du profit. C’est ainsi que les sans-papiers deviennent corvéables à merci sur le « marché du travail ». Spécialement en ce contexte de pandémie globale.

À Bruxelles, nous constatons que le système de sous-traitance fait régulièrement appel à trois entreprises minimum pour rénover et prendre soin de nos infrastructures publiques. Et chaque entreprise tire bénéfice du contrat qu’elle sous-traite.

En bout de chaîne, un travailleur ou une travailleuse sans papiers. Ils n’ont pas le choix. Pas de travail, pas de logement, pas de nourriture. Pour survivre, pour éviter le chaos et créer des perspectives d’évolution en suivant des formations payantes, ils doivent travailler quelles que soient les conditions et le salaire.

Les hommes ont continué à travailler le plus souvent dans la construction ou les entrepôts et les femmes sont confinées dans le travail domestique, particulièrement isolées, malgré le rôle fondamental qu’elles jouent dans nos métropoles.
Le banc patronal lui-même demande de pouvoir former et engager des personnes migrantes déjà présentes sur le territoire. La pénurie de l’offre de care démontre un état d’urgence en la matière, sans possibilité de régulariser le travail des femmes travaillant dans ce domaine.

Nous demandons donc au MINISTRE de l’EMPLOI de respecter l’avis d’initiative du 16/06/16 et de permettre d’intégrer les travailleurs.ses sans papiers dans notre État de droit, notamment :

- Ouvrir les demandes de permis unique aux travailleurs-es sans papiers.

- Ouvrir l’accès aux services d’Actiris et aux formations professionnelles.

- Mettre en place un mécanisme de sanction efficace des patrons abuseurs (qui les protège durant toute la durée de la procédure) afin que les travailleurs.ses puissent porter plainte.

organisé par le Collectif victime de la régularisation 2009 en Travailleurs.ses Migrants.tes avec et sans papiers de la CSC Bruxelles


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