[Affaire Tariq Ramadan] Une proche de Henda Ayari déclare : « Tout est faux et inventé »

L’affaire Weinstein nous livre quotidiennement ses horreurs, producteurs, acteurs, chanteurs, politiciens, citoyens lambda nul n’est épargné par la honte et l’ignominie.
Au milieu du scandale, certains ont trouvé le moyen d’en découdre avec leurs ennemis, ainsi parmi les vrais témoignages, d’autres donnent l’impression d’avoir été montés de toutes pièces.

L’accusation de viol contre Tariq Ramadan par Henda Ayari, a donné lieu aux spéculations les plus diverses sans qu’à aucun moment les médias ne fassent preuve de retenue ou n’invoquent la présomption d’innocence, bien trop heureux de ce scandale aussi « soudain » qu’inespéré.
Pourtant des conversations privées entre Ramadan et son accusatrice publiées par Le Parisien vont donné une toute autre dimension à l’affaire. Cet échange sur le réseau social Facebook initié par Ayari ne fait jamais allusion au présumé viol, pourtant nous sommes le 5 juin 2013 et selon la plaignante, l’agression aurait été commise dans un hôtel parisien au printemps 2012.

Non seulement le viol n’est à aucun moment évoqué, mais en plus Ayari supplie Ramadan de lui accorder une deuxième chance ce que refuse catégoriquement ce dernier. De quoi mettre en doute le témoignage de la principale intéressée.
Malheureusement pour elle, un deuxième événement va venir affaiblir un peu plus sa version des faits.
Il s’agit d’une lettre ouverte publiée par Mediapart, écrite par l’ex-belle-sœur de Henda Ayari. Un témoignage édifiant qui va mettre en lumière une facette peu connue de la militante féministe et laïque.
Il est notamment question de son livre « J’ai choisi d’être libre » où elle fait référence à son passé de salafiste, lorsqu’elle aurait été dit-elle embrigadée par son époux, dépeint comme un homme violent comme relaté dans son ouvrage.
« Etre une bonne épouse, ce n’est pas compliqué. C’est d’obéir aux ordres de son époux et le satisfaire ». « Il ne supportait pas que l’on voit mes sourcils » (…) « Il fallait éviter la télé, pour ne pas faire entrer les mécréants chez nous ».

Une histoire à dresser les cheveux sur la tête démentie aujourd’hui par son ancienne belle-sœur. Celle-ci apporte quelques précisions quant à la sombre personnalité de l’écrivaine qui a séjourné à deux reprises dans un hôpital psychiatrique.
Dans sa lettre, elle accuse Henda Ayari d’être une manipulatrice doublée d’une menteuse prête à tout pour faire parler d’elle.
Une femme criblée de dettes qui n’a pas hésité à abandonner ses enfants à son ex-mari pour vivre sa vie. Une femme perturbée qui s’est plongée dans la religion pour plus tard l’abandonner et faire de ce parcours son fonds de commerce.

Voici le témoignage de l’ex-belle-soeur :

« Chère Henda,
En tant qu’ex-belle-sœur, je te reconnais bien là ! Tu n’as pas changé !
Toi, la castratrice avec plus d’un tour dans ton sac et tes mensonges à l’égard de notre famille.
Ton livre ??
Un tissu de mensonges ! Je ne reconnais aucune de tes publications nous concernant.
Tout est faux et inventé par ton imagination débordante et destructrice.
Je me souviens encore de toi à 21 ans, quand tu as débarqué dans notre famille avec tes problèmes familiaux et sans oublier toutes tes dettes et impayés que tu avais contracté avant le mariage et que mon frère avait dû éponger !
Mon frère, cet homme pieux, gentil, respectueux que tu as démoli avec tous tes calomnies et coups bas parce qu’il était juste d’un caractère sensible et généreux.
Henda, comment vont mes neveux ?
Je n’ai pas oublié ce jour où tu les as abandonné devant la porte de ton ex-mari avec des sacs poubelles contenant leurs vêtements sales et déchirées !!
Quand à l’aîné où est-il ? Comment va-t-il ?
Comment une mère peut-elle abandonner son fils dans un foyer sans jamais lui rendre visite ?
Je suis inquiète pour mes neveux et leur devenir.
La dernière fois qu’on s’est rencontré, c’était en juillet 2012.
Tu es arrivée en jilbeb au décès de ma mère alors qu’on n’avait plus de tes nouvelles depuis 2008, date à laquelle tu avait divorcé de mon frère.
Tu était venu dire au revoir à celle qui fut ton ex-belle-mère et qui te chérissait comme sa fille !
Elle s’est occupé pendant 2 ans de tes enfants et ce fut un déchirement pour elle quand tu les a récupéré !
Ma mère doit se retourner dans sa tombe avec toutes ces inventions non fondés contre elle et notre famille !
Henda, je n’ai pas oublié la famille que vous étiez !
Tous les problèmes causés à mon frère (brûlé sa voiture etc et j’en passe) d’ailleurs c’est grâce à lui que tu as passé ton permis et pour te remercier de tout ce que tu lui faisais enduré, il t’a même acheté une voiture à ton nom (vérifiable auprès des autorités compétentes).
Mais tout cela ne te suffisait pas, il t’en fallait plus !!
L’assistante sociale de la ville où tu vivais t’a même conseillé un psy, chose que tu as faite !
Par la suite, ça t’a valu 2 internements en psychiatrie, et oui tes démons te suivent depuis l’enfance !
Tu as essayé de rentrer dans la religion, ça n’allait pas !
Tu as retiré le voile, ça ne va toujours pas !!
En prenant de l’âge, on s’assagit, ce n’est pas le cas pour toi, bien au contraire !!
En tant que Femme, épouse, Mère, Soeur, je tenais à rétablir une certaine vérité nous concernant et te concernant face aux propos injuste et Faux que tu as publiés.
Je tiens à rester dans l’anonymat, non pas parce que j’ai peur de toi Henda !
Simplement je suis une personne qui veut rester dans la discrétion et toi dans la lumière et les médias ! Et aussi pour ne pas causé de tort à mes proches.
Je tenais aussi à réagir pour mon frère que tu as sali, mes parents, mes grands-parents, mes sœurs et frères et mes cousins et cousines.
Henda, je te remercie et te suis très reconnaissante d’être parti !
Ça a été un soulagement pour nous de ne plus voir mon frère en souffrance.
Aujourd’hui, il revit !
Tu as choisi d’être libre et nous, nous sommes libres et heureux depuis 2008, date du divorce.
Tu nous as libéré de tes chaînes mentales.
Toi, tu as écrit un livre de mensonges sur nous et moi, c’est des livres de vérité que je devrais écrire à ton sujet. »