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Anarchistes, syndicalistes, jeunes de quartiers sensibles... Qui sont ces (nouveaux) auteurs de violences ?

posté le 26/05/16 par I.L. Mots-clés  médias 

Article édifiant sur les amalgames, les clichés, et les pots-pourris, ou comment faire passer de l’analyse de comptoir comme un contenu sérieux d’un quotidien respectable...
Mon cher I.L (auteur-pigiste de ce papier), prenez le temps d’étudier un peu vos cas, avant de répandre de pareils lieux communs dangereux pour l’esprit critique des masses laborieuses ou non.


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En Belgique, les violences envers les policiers augmentent. Et elles ne sont plus seulement le fait de criminels avérés. Décryptage de ces 4 grandes catégories d’auteurs de troubles.


Anarchistes : antisystème et anticapitalistes

Organisés. Entièrement vêtus de noir, le visage masqué, arborant drapeaux noirs et A cerclés, les anarchistes (aussi connus sous l’appellation "Black Bloc") participent à quasiment toutes les manifestations à caractère social. Ces petits groupes de militants (souvent jeunes) antisystème et anticapitalistes étaient présents à Bruxelles mardi, à l’appel du collectif Alternative libertaire. Rompus aux techniques de guérilla urbaine et extrêmement bien organisés, ils savent où, quand et comment frapper. Ils affrontent la police à coups de projectiles, attaquent commerces, banques et voitures de luxe avec des barres de fer, du mobilier urbain et des cocktails Molotov.

Travailleurs/syndicalistes : parfois proches des extrêmes

Force brute. Parmi les milliers de travailleurs et représentants syndicaux qui participent aux manifestations, on trouve invariablement quelques dizaines d’individus qui choisissent l’option de la violence. Ils exercent le plus souvent des métiers "virils" et sont parfois sous l’emprise de l’alcool. Ils ont, pour certains, des liens avec des partis d’extrême gauche (PTB pour les métallos) ou d’extrême droite (Vlaams Belang pour les dockers). Ces hommes n’hésitent pas à frapper les policiers, à casser des pavés, à détruire du mobilier urbain. Ils ne sont pas organisés mais lâchent toute leur force brute dans la bataille.


Militants d’extrême droite : incognito parmi les casseurs

Etrangers et Belges. La rédaction du web-journal belge RésistanceS.be s’est fait une spécialité de les repérer, de les photographier et de les identifier dans les manifestations. C’était le cas en novembre 2014, dans le cadre du rassemblement contre le gouvernement Michel, et encore ce 24 mai. Des militants d’extrême droite belges (les francophones de Nation, des groupuscules flamands) et étrangers (des néonazis néerlandais) prennent part, sans signe distinctif apparent, aux violences qui émaillent les manifestations syndicales. Ils se livrent à des attaques contre la police mais commettent parfois également des agressions racistes.

Jeunes de quartiers sensibles : l’occasion fait le larron

Opportunistes. Ils ne sont qu’une poignée, mais on peut les apercevoir au cœur ou en bordure des échauffourées. Des jeunes gens (parfois encore adolescents), issus de quartiers difficiles que traversent parfois les cortèges des manifestations, se mêlent aux casseurs. Ils sont sans doute les moins dangereux du lot. Peu ou pas organisés, ils se contentent le plus souvent de jeter l’un ou l’autre projectile en direction des forces de l’ordre. Dans le pire des cas, ils cassent une vitrine de magasin et s’emparent de marchandises. Ici, pas de revendication politique ou sociale. Ces jeunes casseurs expriment plutôt un malaise général doublé d’un sentiment antipolicier.


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