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Antisémitisme : le leader travailliste britannique Jeremy Corbyn à nouveau dans la tourmente

posté le 16/08/18 Mots-clés  antifa 

Accusé d’avoir participé à un hommage rendu, en 2014, aux terroristes palestiniens de Septembre noir, le chef du Labour reconnaît avoir été « présent ». Son parti se déchire, et Nétanyahou demande une « condamnation sans équivoque ».

Benyamin Nétanyahou est intervenu, lundi 13 août, dans la controverse sur l’antisémitisme qui déchire le Parti travailliste britannique. Sur Twitter, le premier ministre israélien a demandé une « condamnation sans équivoque » de Jeremy Corbyn, le leader du Labour. Celui-ci est accusé d’avoir déposé, en 2014, une gerbe de fleurs sur la tombe des membres de Septembre noir, le groupe terroriste palestinien qui avait mené la prise d’otages d’athlètes et d’entraîneurs israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972, se terminant par la mort de onze d’entre eux.

M. Corbyn reconnaît avoir été « présent » mais « ne pense pas avoir été impliqué » dans la cérémonie. Sur Twitter, il a contre-attaqué : « Ce que le premier ministre israélien dit de mes actions et de mes mots est faux. Ce qui mérite une condamnation sans équivoque est l’assassinat de 160 manifestants palestiniens à Gaza par les forces israéliennes depuis mars, y compris des dizaines de mineurs. »

Le Daily Mail a publié samedi une photo montrant M. Corbyn en 2014 tenant en ses mains une couronne de fleurs lors d’une cérémonie à Tunis. Celui qui était alors simple député était sur place pour une conférence consacrée à la Palestine, organisée par le président tunisien. A la fin, deux gerbes de fleurs avaient été déposées sur des tombes palestiniennes.

La première commémorait le souvenir de 47 Palestiniens tués dans une attaque aérienne israélienne sur une base de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1985. M. Corbyn affirme que c’est ce que la photo du Daily Mail montre. La seconde a été déposée sur les tombes de Salah Khalaf, le fondateur de Septembre noir, Fakhri al-Omari, son bras droit, et Hayel Abdel-Hamid, le chef de la sécurité de l’OLP. Tous les trois ont été assassinés vingt ans après l’attentat de Munich par le Mossad, les services secrets israéliens.


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