Alors qu’il profitait de "la biennale de la danse", grand évènement culturel lyonnais, pour se produire dans le cadre de l’Année France Israël 2018 (qui fête les 70 ans de la création d’Israël), Yuval Pick a été démasqué samedi soir par des militants venus interrompre son spectacle de blanchiment des crimes israéliens et informer le public !

Le chorégraphe franco-israélien Yuval Pick avait pourtant prévu un nombre consistant de vigiles et de contrôles au Thêatre Antique de Fourvière pour la venue de sa troupe israélienne de danse qui interprétait une pièce sur le thème de ... "la paix".

Mais il n’ a pu empêcher des militantes de s’inviter, de déployer des drapeaux palestiniens (malgré les fouilles à l’entrée), ni de prendre la parole à tour de rôle pour dénoncer :

le bombardement récent du principal centre culturel à Gaza,
l’assassinat de plus de 170 manifestants palestiniens non armés,
72 mutilés qui ne pourront jamais danser, parmi les milliers d’autres blessés par les snipers israéliens depuis le 30 mars
la destruction du village Khan el Ahmar
 L’emprisonnement et la torture de centaines d’enfants palestiniens
L’enfermement de 2 millions de Gazaouis sous blocus...
C’en était trop pour Monsieur Pick, qui a attrapé un micro pour tenter de couvrir la liste des exactions de l’Etat qu’il représentait, en parlant de ... paix.
En vain ! Une militante lui a alors demandé pourquoi il se produisait dans ce cadre de la célébration des 70 ans de crimes israéliens, et était financé par Israel.... mais il n’a pas su quoi répondre.

La première représentation ce week-end, a également été perturbée par une militante et son drapeau palestinien.