A quelques semaines des élections générales qui doivent se tenir en décembre au Bangladesh, les opposants à la première ministre, Sheikh Hasina, sont envoyés en prison les uns après les autres. La chef de l’opposition et ancienne première ministre, Khaleda Zia, qui est déjà emprisonnée depuis février, a vu sa peine passer de cinq à dix ans d’incarcération après avoir fait appel.
Elle a aussi été condamnée, lundi 29 octobre, à sept ans de prison dans une autre affaire, pour avoir détourné 31,5 millions de takas (329 000 euros) destinés à une organisation caritative, en 2005, lorsqu’elle était au pouvoir. Et ce n’est pas fini : des dizaines d’autres procès pour violence ou corruption l’attendent.
La répression des opposants s’accentue au moment où le pays est salué par la communauté internationale pour avoir accueilli les réfugiés rohingya de Birmanie. Signe de la détermination de Mme Hasina, certains responsables politiques du Bangladesh Nationalist Party (BNP), le principal parti d’opposition, sont poursuivis en