Bruselas : Planton frente a la Embajada de Colombia, jueves 29 13H00

posté le 28/08/13
lieu : Ambassade de Colombie
adresse : Avenue Franklin Roosevelt, 96a, 1050 Bruxelles
Mots-clés  action  luttes sociales  répression / contrôle social  solidarité 

Libération immédiate de Hubert Ballesteros

Le gouvernement colombien a pris la décision politique d’emprisonner notre camarade Hubert de Jésus BALLESTEROS, cette décision arbitraire est, sans aucun doute, une représailles pour l’ampleur de la grève nationale agraire et populaire qui atteint tout le pays depuis le 19 août.

Le camarade Hubert BALLESTEROS est membre du comité exécutif de la centrale unitaire de travailleurs- CUT, et vice-président de la fédération nationale syndicale unitaire agraire-FENSUAGRO, ainsi que porte-parole de la table d’interlocution et accord-MIA et un des principaux dirigeants de la Junte Patriotique Nationale du mouvement politique et social Marcha Patriotica.

En Colombie, les personnes sans ressources économiques, une majorité appauvries, les travailleurs, les paysans et les gens du commun sont condamnés au silence et à l’ostracisme par le gouvernement. Ceux et celles qui exercent leurs droits à la protestation sociale, les organisations sociales, syndicales, et politiques qui cherchent une alternative au modèle néolibéral sont pénalisées, incarcérées, menacées ou condamnées à l’exil, voire assassinées.
Cette détention arbitraire est une preuve de plus que dans notre pays, il n’y a pas de garanties pour l’exercice de l’opposition politique. C’est clair que c’est impossible le dissentiment sans prendre le risque de devenir la cible de l’appareil judiciaire. La démocratie en Colombie signifie la préservation des intérêts des classes dominantes et pas la défense des intérêts de la majorité exclue.

Toujours le même argumentaire ; le dirigeant paysan et syndical Hubert BALLESTEROS est soupçonné de « rebelle », de « terroriste », c’est le même modus vivendi des dictatures, des gouvernements autocratiques et militaristes. Auparavant, les lutteurs populaires et opposants politiques ont vécu le « statut de sécurité » pendant le gouvernement du Président Turbay Ayala et dernièrement, le modèle sécuritaire du Président Alvaro Uribe Velez caractérisé par les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées, donc le terrorisme d’État.

Face à cette nouvelle preuve d’absence de démocratie et de persécution syndicale et politique, nous exigeons la libération immédiate de notre dirigeant et des autres 220 personnes détenues jusqu’à aujourd’hui.

Nous demandons, encore une fois, l’immense solidarité internationale que nous recevons toujours de toutes les centrales syndicales du monde, des syndicaux, des mouvements sociaux, des partis politiques, des organisations de droits humains, des personnalités, de tous les peuples du monde, et spécialement des peuples des Amériques.

Nous demandons la libération immédiate de nos camarades, 220 en total.

Libération maintenant de notre camarade Hubert BALLESTEROS

Vive, vive, vive la grève nationale agraire et populaire

Commission internationale

Mouvement politique et social Marcha Patriotica.


posté le Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
Commentaires
  • Aucun commentaire

Avertissement

Les commentaires ont pour objectif de compléter l’information donnée dans l’article, argumenter, apporter une interrogation ou un questionnement par rapport au sujet de la contribution. Les avis personnels qui n’apportent rien de plus à l’article pourront être considérés comme discussion de forum ne répondant pas aux objectifs pré-cités.Tout commentaire ne répondant pas à ces objectifs, ou étant contraire aux règles éditoriales sera supprimé définitivement du site.

Lien vers la politique éditoriale du collectif

le site est archivé