Burundi : génocide ou coup d’Etat ?

posté le 24/12/15
lieu : UPJB
adresse : 61, rue de la Victoire, Saint-Gilles

02.537.82.45
info@upjb.be
Mots-clés  répression / contrôle social  projection / débat / concert  veiligheids / terrorisme 

Vous avez peut-être vu à la télévision belge cette séquence où un expert de l’Afrique des Grands Lacs, engagé aux côtés de l’opposition démocratique burundaise, a affirmé qu’un génocide se prépare dans ce pays, qu’il aurait même déjà commencé. Vingt et un ans après le génocide du Rwanda, nous nous sommes sentis vivement interpellés par ces déclarations, qu’accompagnent les images de cadavres dans les rues de Bujumbura après les tueries du 11 décembre dernier. L’Union Africaine est prête à envoyer des troupes au Burundi afin, selon ses propres termes, de « démontrer que l’Afrique ne permettra pas un autre génocide sur son sol ».
Une lecture plus attentive des analyses de la situation burundaise permet de relativiser cette crainte de génocide : il y a des Hutus et des Tutsis aussi bien parmi les auteurs de ces violences que parmi leurs victimes. Néanmoins l’actualité récente du Burundi inquiète fortement les organisations de défense des droits humains comme Amnesty International et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme.

L’UPJB a jugé urgent d’organiser un café politique sur ce thème, autour notamment de Jean-François Bastin, ancien journaliste à la RTBF qui a vécu et travaillé au Burundi.

Jean-François Bastin a été journaliste à la RTBF et fréquente le Burundi depuis 1980. Après avoir quitté la RTBF en 2003, il a travaillé auprès des journalistes des médias publics et privés burundais engagés dans la démocratisation de leur pays, dans le cadre de différents programmes de coopération et puis, de 2010 à 2014, il a donné le cours d’analyse du traitement de l’actualité pour le master en journalisme à l’Université du Burundi.

Nous avons également invité trois personnalités incontournables de l’opposition démocratique burundaise en exil :

- Sylvestre Ntibantunganya, ancien Président du Burundi
- Pierre Claver Mbonimpa, vétéran du combat pour les Droits de l’Homme au Burundi
- Antoine Kabuhare, directeur et éditorialiste du média burundais indépendant Iwaku

Leur présence à tous les deux nous honorerait et donnerait à notre soirée une dimension encore plus importante, mais ils nous ont dit qu’en cette période d’activité politique intense ils ne sont pas certains d’être à Bruxelles et de pouvoir nous rejoindre.


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