Bruxelles, lundi 4 novembre à 5h du matin Emir Kir - bourgmestre de St Josse - ordonne l’expulsion du GESU, lieu de vie et de refuge occupé depuis des années. Plus d’une centaine de personnes vivaient là, dont de nombreuses familles qui croyaient être protégées jusqu’en juin par un accord signé avec le propriétaire... la veille de la lâche attaque policière.

Après avoir envoyé à l’aube ses 200 droïdes ultraviolents réveiller les habitantEs - dont près de 40 enfants - à coup de matraque et de menottes, le très socialiste Emir Kir a ressorti une bonne vieille méthode au relents nauséabonds de déjà-vu : parquer le bétail humain dans un stade pour le trier-identifier-dégager.

En guise d’indigeste petit déjeuner : les images de l’expulsion et l’interview d’Emir Kir sur Télébruxelles. Sourire mielleux, respectabilité bien travaillée et manipulation gominée, notre cher Emir se targue d’assister les démuniEs, avec neuf (9 !) malheureux appartements dont seulement huit qui sont prêts à accueillir les 119 personnes recensées à l’expulsion (ce qui nous donne un total 13,222 personnes par appartement). Merci Emir.

Nous ne voulions pas rester les bras ballants, impuissantes.
Alors on a pris les bombes.
Colorer la rue de notre rage.
Dans la nuit du mardi les bombasses ont frappé !