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Caroline Fourest, Ikhwan Info et la fachosphère

posté le 06/09/18 Mots-clés  antifa 

Les coupables amitiés de Caroline Fourest (par Caroline Fourest)

Caroline Fourest a acquis au cours des dernières années une réputation de journaliste spécialisée dans l’à-peu-prisme, avec la multiplication de chroniques et d’interventions où se côtoient grosses approximations, petits mensonges, savants amalgames et subtils raccourcis. Dernier exemple en date, une attaque au vitriol contre le vainqueur des élections internes du Labour britannique, Jeremy Corbyn, accusé (entre autres) de complaisance à l’égard de l’intégrisme et de l’antisémitisme.

Une méthode éprouvée, dont le principal ressort est de déformer un peu, beaucoup, voire passionnément, la réalité, pour alimenter un propos à charge contre les cibles préférées de Caroline Fourest : les « islamistes ». Mais aussi les amis des « islamistes », les amis de leurs amis et, par extension, tous ceux qui connaissent quelqu’un dont le voisin a un jour partagé une banquette de métro avec la sœur d’un individu signataire par le passé d’une pétition également signée par un écrivain dont un article a été publié sur un site internet relayant par ailleurs des articles révisionnistes.

Pour rendre hommage à la journaliste et à ses méthodes de travail, nous avons décidé d’utiliser les mêmes procédés afin de révéler la face cachée de Caroline Fourest, à la manière de Caroline Fourest[1].

Les liens cachés de Caroline Fourest avec la dictature tunisienne

En 2006, Caroline Fourest est l’une des signataires de l’appel « Ensemble contre le nouveau totalitarisme », qui entend dénoncer l’intégrisme islamique. Parmi les signataires, on retrouve Antoine Sfeir, avec lequel Caroline Fourest avait déjà co-signé une tribune en 2005, intitulée « Pour un "moratoire" sur [Tariq] Ramadan ».

Antoine Sfeir est régulièrement invité dans les grands médias en tant que « spécialiste du monde arabe ». Mais ce que l’on sait moins, c’est que le « directeur des Cahiers de l’Orient » a durant longtemps figuré parmi les apologistes de la dictature de Ben Ali, entre autres et notamment dans son ouvrage Tunisie, terre de paradoxes (2006), dans lequel on apprenait ce qui suit :

« Peu dotée par la nature de ressources minières, [la Tunisie] avance quand même, parce que son Président a parié sur les capacités et la volonté des Tunisiens, et non sur une hausse des cours du pétrole ».

Et dans lequel Antoine Sfeir posait de vraies questions :

« Comment un pays qui accueille plus de 6 millions de touristes par an, la plupart sans visa, peut-il être qualifié de régime policier ? »

« Y a-t-il donc lieu de penser que la Tunisie est un pays corrompu ? Objectivement, non ».

Etc.

Avant de se sublimer dans une tribune publiée par Le Figaro en octobre 2009 :

« Plutôt que de pointer sans cesse ce qui ne va pas, les esprits chagrins devraient voir que la Tunisie est un exemple pour toute la région ».

Certains esprits chagrins pourraient à raison faire remarquer que Caroline Fourest choisit de drôle d’alliés dans sa croisade contre le « totalitarisme », et que défendre les « valeurs démocratiques » aux côtés d’un aficionado d’une dictature est pour le moins paradoxal.

Mais n’oublions pas que nous travaillons à la manière de Caroline Fourest, et allons plus loin. Le double discours de Caroline Fourest est en effet manifeste : elle s’affiche démocrate, mais ses accointances avec des apologistes des dictatures démontrent que son véritable projet est l’autoritarisme.

La possible participation de Caroline Fourest aux massacres de Sabra et Chatila

On peut d’ailleurs aller encore un peu plus loin dans cette direction. Antoine Sfeir est en effet un proche d’Antoine Basbous, fondateur de « l’Observatoire des pays arabes » et également invité récurrent des grands médias. Mais ce que l’on sait moins, c’est que Basbous a été durant plus de 10 ans, dans les années 1970 et 1980, journaliste pour deux médias libanais (le journal Le Réveil et la radio La Voix du Liban), qui n’étaient pas n’importe quels médias puisqu’ils étaient au service des Phalanges libanaises. En d’autres termes, Basbous a « couvert » en étant rémunéré par leurs auteurs les massacres de Sabra et Chatila (1982), un fait d’armes peu glorieux mais assumé par Basbous qui deviendra même représentant des Forces libanaises, émanation politique des milices chrétiennes, en France et en Europe occidentale…

Certains esprits chagrins pourraient à raison faire remarquer que les amis de Caroline Fourest ont de drôles d’amis, et que défendre les « valeurs démocratiques » aux côtés d’un proche d’un ancien cadre phalangiste est pour le moins paradoxal.

Mais n’oublions pas que nous travaillons à la manière de Caroline Fourest, et allons plus loin. Son double discours est en effet, là encore, manifeste : elle répète à l’envi qu’elle est pour la paix entre Israéliens et Palestiniens, mais ses accointances avec un ex-phalangiste montrent que son véritable projet est l’élimination physique des Palestiniens.

Pour Caroline Fourest, « L’islam c’est la gangrène, ou on l’arrête ou on en meurt »


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