RSS articles
Français  |  Nederlands

Charlotte Kates à propos de Mustapha Awad et le boycott culturel d’Israël (vidéo)

posté le 16/11/18 Mots-clés  antifa 

Message de Charlotte Kates de Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network en soutien à une mobilisation toulousaine contre la Saison France Israël.

Depuis leur création, l’Etat israélien et le projet sioniste ont utilisé l’emprisonnement comme une arme coloniale pour opprimer les travailleurs culturels, artistes, musiciens, danseurs et poètes palestiniens. De grands poètes palestiniens comme Mahmoud Darwish et Samih al-Qasem sont passés par ces prisons, où ils ont produit certaines de leurs œuvres majeures. Et la poète palestinienne Dareen Tatour a quitté la prison voici quelques mois à peine en raison d’un poème qu’elle avait écrit. Le fait est que les artistes, musiciens, écrivains et penseurs palestiniens sont jetés en prison sur base régulière, routinière et systématique parce qu’ils continuent à s’exprimer sur la vie ; l’identité et la résistance palestiniennes par le biais de l’art et du travail culturel.

Libération de Mustapha Awad, ouvrier et artiste belge, d’origine palestinienne !


posté le Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
Liste des documents liés à la contribution
boycott_culturel(...).jpg

Commentaires
  • 17 novembre 2018 09:41

    propagande pro palestinienne

  • Bienvenue aux dix raisons pour une campagne de boycott culturel d’Israël
    Merci de prendre un moment pour consulter nos actions et soutenir nos campagnes : http://www.causes.com/bds

    Si c’est la première fois que vous venez sur ce site, alors voici pourquoi nous nous concentrons sur l’aspect culturel du boycott d’Israël (et que nous soutenons les boycotts, désinvestissements et sanctions économiques) :

    1 – Israël se sert de façon déclarative des artistes pour se donner une image clinquante de lui-même, alors qu’il est en réalité un régime militaire colonial.
    2 – Avec leur oppression qui s’est extrêmement renforcée, il est interdit aux Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie, et aux réfugiés palestiniens de par le monde, d’assister à ces concerts, en violation de leur liberté de mouvement et de leur droit au retour.
    3 – Les artistes qui se produisent en Israël au nom de la « paix », pour « construire un pont » et « l’unité », jouent en réalité pour ceux qui profitent de l’apartheid, ils satisfont à leur sens de la légalité et justifient leur préférence pour leur « droit au divertissement » avant les droits humains de la population palestinienne et d’agir pour une prise de conscience.
    4 – Les sociétés de productions israéliennes travaillent de concert avec le gouvernement pour la promotion de l’image d’Israël et approuvent les lois qui étouffent la liberté d’expression.
    5 – Israël a déjà voté la « loi sur l’Interdiction de boycott » qui déclare illicites les appels au boycott, et il est dans le même processus pour rendre illicites les publications d’informations révélant la violence de l’armée, avec la « loi sur la Diffamation ».
    6 – Un groupe de tête de 30 personnalités de la musique, agents d’artistes et avocats du divertissement, représentant des artistes comme Lady Gaga, Celine Dion, Aerosmith, Jennifer Lopez et Justin Timberlake, s’est réuni afin de s’assurer que ces artistes de haut niveau se produisent en Israël. Ce groupe s’appelle « Communauté créative pour la paix » et il travaille ouvertement avec le gouvernement d’Israël.
    7 – une partie du programme du ministère du Tourisme d’Israël en lien avec les artistes internationaux est utilisée pour coloniser les attractions touristiques et qu’elles soient photographiées dans les colonies, afin de promouvoir le tourisme dans les territoires occupés, des attractions comme le « Mur des lamentations » et la mer Morte, par exemple.
    8 – Les plus grands artistes interprètes joueront dans « Yarkon Park », construit sur ce qui était autrefois le village palestinien de Jarisha, détruit lors de la campagne sauvage de nettoyage ethnique de 1948, qui a rayé de la carte plus de 500 villages palestiniens, et qui a poussé plus de la moitié de la population palestinienne autochtone à l’exil.
    9 – En raison de tout ce qui précède, il est juste de dire qu’accepter de l’argent pour un concert en Israël, c’est accepter l’argent du sang.
    10 – La culture est inséparable de la politique. Les artistes qui choisissent de s’engager à se produire en Israël se lancent d’eux-mêmes dans ces réalités locales, et ils doivent prendre la responsabilité de leurs décisions.

    Rejoignez les Dix raisons pour une campagne de boycott culturel d’Israël sur http://www.causes.com/bds, ainsi vous pourrez suivre nos actions de campagne et soutenir nos appels aux musiciens afin qu’ils respectent le cordon de protestation palestinien, et envoient un message clair à Israël comme quoi ils ne prêteront pas leurs voix à sa politique d’apartheid et à son régime militaire.

    http://amis-alrowwad.org/Dix-raisons-pour-un-boycott

  • 17 novembre 2018 12:55

    y’a un problème avec la cause pro palestinienne ?

  • 17 novembre 2018 16:45

    cause palestinienne = nationalisme

    (+ parfois antisémitisme + parfois islamisme)

  • 17 novembre 2018 21:59, par entre fachos on se soutient

    Pour le boycott total de l’état fasciste !

    Un boycott total contre une occupation totale

    L’occupation israélienne étant totale et soutenue par pratiquement toutes les institutions et les entreprises du pays, il doit en aller de même pour le boycott d’Israël, qui sera total et intransigeant, écrit Antoine Raffoul.
    Dans son article « Moment of truth » (ici en français) publié sur le site de Electronic Intifada, le 4 mars 2010, Rifat Kassis pose une bonne question : que signifie le « boycott », quelle est sa portée et son contenu ?

    Nous, membres de 1948 : Lest We Forget souhaitons répondre à ceux qui appellent à un boycott sélectif d’Israël, et défier ceux qui nous mettent en garde, nous Palestiniens (et beaucoup de militants internationaux, par la même occasion) qui critiquons Israël contre les accusations d’« antisémitisme » (bien que nous soyons Sémites). Nous souhaitons également défier les politiciens qui réclament un nouveau cycle de négociations (proximité ou autrement) sur la question Palestine-Israël, car nous avons perdu le compte du nombre de pourparlers qui se sont tenus les 62 dernières années. Tous en vain. En fait, à chaque série d’entretiens, la Palestine rétrécit davantage et sa population est confinée dans des douzaines de Bantoustans.

    Un boycott ne peut plus être sélectif. Comme M. Kassis l’a écrit : « l’occupation n’est pas une prise de pouvoir aléatoire et elle ne se déroule pas sur quelque terre éloignée : c’est une matrice complète de contrôle, stratégique, cohérente, délibérée, historiquement construite, extérieurement tolérée… » et, ne l’oublions pas, mise en oeuvre sur la terre palestinienne.

    Ceux qui réclament un boycott sélectif ne comprennent pas que les décisions prises en Israël, à l’intérieur des territoires palestiniens occupés et dans l’ensemble de la Palestine historique, le sont par les dirigeants sionistes (et leurs collaborateurs), dans le but d’annexer, d’occuper et de nettoyer la totalité des territoires palestiniens, pas simplement ceux qui correspondent à la résolution 181 des Nations unies ni à la ligne d’armistice de 1947 ni aux territoires conquis en 1967, mais l’ensemble de la Palestine historique. La récente prise de bec entre l’administration étasunienne et Israël au sujet de la question des colonies prouve que l’aile la plus à droite de l’administration israélienne de Benyamin Netanyahu est décidée à multiplier les colonies dans l’ensemble de Jérusalem-Est annexée et dans le reste de la Cisjordanie.

    Nous ne pouvons pas balayer les 62 dernières années de l’occupation sioniste illégale en nous contentant d’accepter un statu quo temporaire dans l’attente d’un accord sur le statut final. Ces 62 années douloureuses ne peuvent pas être subdivisées en zones coloniales nommées A, B, C, Gaza ou Jérusalem. Elles ne peuvent pas être jetées dans les poubelles de l’Histoire par un cessez-le-feu, un checkpoint ou un mur de ségrégation. L’occupation est totale et illégale ? Il doit en être de même pour le boycott : total et jugé légal.

    Nous ne devons pas nous contenter de boycotter l’huile d’olive produite en Cisjordanie parce qu’elle est produite dans une colonie illégale en Cisjordanie ; nous devons également boycotter tous les produits fabriqués dans toutes les colonies illégales. Nous ne devons pas simplement boycotter une institution académique impliquée dans des projets militaires financés par l’État, nous devons également boycotter d’autres établissements impliqués dans des activités culturelles, scientifiques et scolaires financées par l’État. Nous ne devons pas nous contenter de boycotter des équipes de sportifs israéliens jouant internationalement sous la bannière israélienne, mais boycotter également une compagnie de danse ou de théâtre israélienne envoyée à l’étranger pour blanchir l’image fasciste d’un Etat fasciste cruel. Nous devons non seulement boycotter Caterpillar parce qu’il démolit des maisons et déracine les oliveraies palestiniennes, nous devons également boycotter les entreprises qui fournissent le sable et le ciment pour la construction du mur d’apartheid .

    Nous défions ceux qui réclament un boycott modéré et sélectif de nous trouver un établissement israélien, grand ou petit, qui ne fait pas partie de cette matrice de contrôle qui suffoque notre nation palestinienne. Comme cette occupation est totale et impitoyable, il doit en être de même pour notre lutte visant à y mettre fin. Comme l’occupation israélienne cruelle couvre toute la Palestine historique, il doit en être de même pour l’appel que nous lançons afin de renverser le processus qui a mené à cette occupation pour le remplacer par un système de démocratie et de justice englobant toute la Palestine historique. Une Palestine pour toute sa population, qu’elle soit juive, musulmane, chrétienne, copte, athée ou non-conformiste.

    Pour atteindre ce but, il nous faut un boycott total de l’État sioniste. Pour atteindre ce but, nous devons identifier cet État. Pour identifier cet État, nous devons démêler la politique de l’intrigue qui a produit la résolution 181 de l’ONU préparant le terrain pour la création de cet État. Afin de démêler la politique embrouillée de cette résolution, nous devons nous atteler à dépoussiérer les archives officielles qui remontent à la déclaration Balfour de 1917. Nous devons creuser profondément dans la politique et les personnalités obscures qui ont donné la nation d’un peuple à un peuple regroupant de nombreuses nations. Et le comble est que ceci a été fait contre la volonté de plus de un million de Palestiniens autochtones.

    Nous avons fermé la boucle maintenant et par conséquent notre boycott doit être un boycott total.

    Par conséquent, ne nous contentons pas de lire les pages d’un seul chapitre de cette saga sans nous plonger dans les autres parce qu’il serait plus facile « d’oublier le passé ». Israël n’a jamais cédé sur ses objectifs, ses buts ou son agression déterminée contre le peuple palestinien. Il n’a jamais cessé de défier le droit international. Il n’a jamais infléchi son arrogance envers son allié le plus puissant, les USA.

    Pourquoi devrions- nous faire des compromis dans la bataille du boycott ? Le premier remède à tout ce qui précède est un boycott total.

    Un boycott total contre une occupation totale. C’est un minimum.

    * Antoine Raffoul est un architecte palestinien habitant et pratiquant à Londres. Il est né à Nazareth et a été expulsé avec sa famille de Haïfa en avril 1948. Il est le fondateur et le coordonnateur de 1948 : Lest.We.Forget. un groupe faisant campagne pour la vérité au sujet de la Palestine. On peut lui écrire à info@1948.org.uk Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

  • 17 novembre 2018 22:55, par Relou

    RELOU est le mot !

    La propagande pro palestinienne est à l’origine de multiple trollage et des fermetures d’indy paris, d’indy toulouse, d’indy marseille (CMI mars), indy - switzerland etc

    Comme d’autres indynautes l’ont noté plus haut, cela permet aux trolls d’importer (à rythme soutenu) des sources puantes, de déclencher des conflits numériques.

    Le nationalisme ne devrait pas être autorisé sur les indymédias car clairement hors charte

    RELOU est le mot !

  • 18 novembre 2018 17:44

    soulever des questions quant à la composition du mouvement pro-palestinien, pointer du doigt les acteurs nationalistes, réactionnaires et/ou antisémites = impératif pour pouvoir se positionner sur le sujet

    réduire la question prop-palestinienne à une cause nationaliste, réactionnaire et/ou antisémite sous pretexte de pureté éthique et politique = minable, ethnocentré, dangereux et triste

  • 19 novembre 2018 10:58

    Israel est une merde (comme tous les états)

    Des palestinien-ne-s de gaza sont oppressé-e-s par ceux là même que vous soutenez (islamistes à Gaza bien sur cela se sait e plus en plus ; mais aussi vieux déchets marxistes-léninistes ou stals en cisjordanie).

    Ta coupe de cheveux ne plait pas, tu es puni-e ; la musique que tu écoutes déplait, tu es torturée ; les livres que tu lis (dont des mangas) sont jugés "impurs" , tu es emprisonné-e

    Allez sortez de la propagande binaire et nationaliste ; la réalité est moche et complexe

    Nos ami-e-s et compagnon-ne-s sur place luttent contre cela, luttent contre les états et autorités

    Du coté de qui du coté de quoi ? Quel est votre "soutien" ?

  • Je vois pas ou est le soucis d’exprimer sa solidarité aux palestinien.ne.s, de parler d’appartheid, de lutter contre l’occupation du territoire dit palestinien par un ETAT fasciste qui fait clairement parti des plus puissants de cette planète(par son armée et ses lobbys), de soutenir le boycott de cet état (malheureusement qui fait bien plus peur au gouvernement israelien que toute organisation de lutte armée).

    On peut soutenir ces causes sans être un agent du hamas, si si je vous jure.

    Si pour vous la pureté anarchiste de chaque lutte est nécessaire pour la soutenir, vous faites partie d’une secte réactionnaire (la sacrosainte église anarchiste).

    Pour le coup vous devriez bien vous entendre avec les cramés du bulbe antideutch outre-rhin.

    Sérieusement, vous vous voyez expliquer aux camarades anarchistes palestinien.ne.s que nous, ici en europe, on boycott le boycott d’israel parce que c’est une cause nationaliste autoritaire, et qu’on chie sur la grande majorité des initiatives de résistances à l’occupation israelienne, mais qu’en fait c’est pour mieux les soutenir. À preuve du contraire, ielles nous cracheraient à la gueule.

    Et si vous êtes aussi mal à l’aise avec le sujet, dépensez votre temps et votre energie à relayer la voix des camarades anarchistes sur le terrain plutôt que de venir troller et insulter les gens de nationalistes. Ça aura le mérite d’apporter qqch de pertinent au débat.

    Si justement être anarchiste c’est réflechir avec nuance et critique, rejeter la binarité, accepter une réalité "moche et complexe", ce serait bien de pouvoir prendre parti sur des questions politiques incontournables au lieu de lachement se désolidariser de toute lutte au moindre accros idéologique.

    Être solidaire et critique à la fois n’est pas une hérésie.

Avertissement

Les commentaires ont pour objectif de compléter l’information donnée dans l’article, argumenter, apporter une interrogation ou un questionnement par rapport au sujet de la contribution. Les avis personnels qui n’apportent rien de plus à l’article pourront être considérés comme discussion de forum ne répondant pas aux objectifs pré-cités.Tout commentaire ne répondant pas à ces objectifs, ou étant contraire aux règles éditoriales sera supprimé définitivement du site.

Lien vers la politique éditoriale du collectif

le site est archivé