CinéAttac : Jusqu’à nous enterrer dans la mer (avant-première / cinédébat / Venezuela)

posté le 12/09/17
lieu : Cinéma Aventure
adresse : 57 Rue des Fripiers, Bruxelles-Ville

02 219 92 02
info@cinema-aventure.be
Mots-clés  alternatives  Peuples natifs  projection / débat / concert 

La prochaine séance du ciné-club aura pour thématique le Venezuela. Fruit d’un an de vie en commun avec les habitants d’un quartier populaire, le film de Thierry Deronne fait le point sur la révolution bolivarienne et cherche à faire s’exprimer la politique.

Projection suivie d’un débat avec
Carolina GERENDAS, responsable de la section « Jeunesse » du « Parti Socialiste Unifié du Venezuela » en Belgique
et Alessandra MOONENS, partie 8 ans au Venezuela

Le film que nous avons choisi est le fruit d’un an de vie en commun avec les habitants du quartier populaire « Bello Monte » dans l’état d’Aragua, il tente de faire le point sur la révolution bolivarienne. Il est aussi une autre manière de parler de la politique et de la faire s’exprimer. C’est le dernier film de Thierry Deronne : "Jusqu’à nous enterrer dans la mer". Le film dont Maurice Lemoine a dit qu’il est : " Le film le plus juste que j’ai vu sur l’Amérique Latine".

***

IL Y A DIX MOIS à peine, le Centre pour une Nouvelle Sécurité Américaine rend public un document sans fioriture intitulé « L’expansion du pouvoir américain ». Cette analyse géostratégique, adressée aux Républicains comme aux Démocrates, contient une série de recommandations visant à « garantir la survie d’un système international favorable aux USA »… Le Rapport de ce célèbre think tank l’affirme clairement : il est de première importance pour les USA d’obtenir de nouveaux avantages sur les marchés énergétiques qui contribueront à étendre leur pouvoir au niveau mondial. Dans cette perspective, faire tomber le chavisme constitue une urgence prioritaire. Qui permettrait aux descendants de la Standard Oil –Exxon, Chevron, Conoco Phillips…– de contrôler l’industrie pétrolière du premier Etat producteur d’Amérique latine.

Depuis l’élection du Président Nicolás Maduro, le pays subit ainsi une guerre totale, multiforme, sans merci. N’en déplaise aux journalistes incompétents, moutonniers, opportunistes ou couards, on a affaire ici à une déstabilisation organisée qui contribue à laminer depuis de nombreux mois la société vénézuélienne –à l’image de ce qui s’était passé au Chili dans les années 1970.

Comment le petit peuple, les gens modestes, les paysans (que les grands médias s’évertuent à invisibiliser) vivent-ils ces temps délétères, organisent la résistance et renforcent la démocratie à la base… ? De cela, l’information calibrée ne parle jamais. D’où l’importance majeure du dernier reportage de Thierry Deronne. Dans "Jusqu’à nous enterrer dans la mer", le cinéaste a réussi une performance sans pareille.

Même le journaliste français le plus réputé, Maurice Lemoine, a dû en convenir : « C’est le film le plus juste que j’ai vu sur l’Amérique Latine »…


posté le Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
Commentaires
  • Aucun commentaire

Avertissement

Les commentaires ont pour objectif de compléter l’information donnée dans l’article, argumenter, apporter une interrogation ou un questionnement par rapport au sujet de la contribution. Les avis personnels qui n’apportent rien de plus à l’article pourront être considérés comme discussion de forum ne répondant pas aux objectifs pré-cités.Tout commentaire ne répondant pas à ces objectifs, ou étant contraire aux règles éditoriales sera supprimé définitivement du site.

Lien vers la politique éditoriale du collectif

le site est archivé