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DRARI 1312

L’année 2020 a été marquée par la médiatisation des violences policières. Parmi les personnes qui se mobilisent à Bruxelles, deux figures retiennent l’attention des médias et de la police. La première est la figure dite de Drari. Souvent ce terme réfère à des personnes non-blanches, ascendantes de la diaspora du Maghreb, dont une partie est contemporaine des personnes récemment décédées des suites de l’exercice de la violence policière dans le Royaume de Belgique.

D’autre part, la lutte contre toutes les formes de violence mobilise des personnes qui s’opposent activement et parfois publiquement à la violence d’Etat, souvent réduites et caricaturées dans la figure de l’anarchiste et/ou du casseur.

Qu’il s’agisse de Drari ou de l’anarchiste, dans les deux cas, les corps politiques et physiques de ces personnes sont menacés. La source de cette menace est double, elle touche à la déformation des identités par le discours médiatique. Et elle touche également à la surexposition des personnes concernées à la violence de l’ordre répressif.

La mobilisation qui est décryptée dans cette analyse s’est déroulée en novembre 2020 à Bruxelles. Les techniques de défigurations et divisions médiatiques, répressives, ségrégationnistes et racistes qui y sont analysées restent d’actualité. L’intention de l’article est de déconstruire ces stratagèmes pour nous permettre d’inclure des stratégies de contournements, d’évitement et d’autres manière de nous coaliser lorsque nous organisons la lutte.

Lire la suite de l’analyse dans le pdf en pièce jointe


Illustration : soulèvements urbains, Dakar 2021. Khalifa Hussein

bvdt@riseup.net


posté le  par Baobab van de Teranga  Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
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