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De quoi Agone est-il le nom ? (2)

posté le 18/08/13 par Benoît EUGENE Mots-clés  luttes sociales 

Je publie ici la lettre que j’ai adressée à Alternative Libertaire qui m’informe ce jour avoir décidé de ne pas la publier :

À la rédaction d’Alternative Libertaire,

ancien rédacteur en chef de la Revue Agone, j’ai pris connaissance du texte de Gilles
et Raphaël et de la « réponse » d’un certain nombre de membres de l’association
Agone éditeur, parus dans vos colonnes. Comme vous en conviendrez sans doute avec moi, l’objectivité ne consiste pas à accorder une minute aux victimes et une minute aux bourreaux. Entrer dans le détail des faits prendrait ici trop de place, je tiens cependant brièvement à dénoncer et démontrer la mauvaise foi des signataires de cette « réponse ».

Parmi les signataires, on ne trouve plus qu’un salarié : Thierry Discepolo. Par ailleurs
un certain nombre d’entre-eux, Rosat, Laurens, Metzger, Mischi et Pénissat ne vivent
pas à Marseille et à l’exception d’Olivera, aucun ne fréquente le bureau durant les
horaires de travail. Ils ne font donc qu’accréditer la version des faits d’Olivera et de
Discepolo, puisque ces faits, ils n’ont pu les observer.

Par ailleurs, ils écrivent notamment :

La personnalité de son directeur éditorial, Thierry Discepolo, bien connu d’une partie du monde militant (sic !), s’est-elle soudain métamorphosée ? Nous ne voyons pas les choses ainsi.

Il se trouve qu’avant de cesser tout travail éditorial pour le compte de l’association
(tout en en restant légalement membre même si on me refuse de siéger aux AG), il y a de cela trois ans, j’ai rencontré MM. Becquet et Guénoche, membres du bureau, pour dénoncer le népotisme de plus en plus grave de Discepolo et les risques qu’il faisait courir aux travailleurs et à l’association. Je cite ici un email que Guénoche m’a alors envoyé qui prouve qu’il est exact que la personnalité de Thierry Discepolo n’a pas changé :

Benoit,
Nous avons passé une agréable soirée, au cours de laquelle tu voulais nous avertir de l’autorité (abusive selon toi) du "directeur éditorial" et de son dirigisme peu démocratique à tes yeux. Nous t’avons répondu "on le sait et on s’en fout" parce que sans lui (et quelques autres) la revue et les éditions Agone n’existeraient pas. Nous avons aussi ajouté "on n’y peut rien", car nous n’avons aucun pouvoir de décision, et c’est très bien comme ça.

Je pourrais évidemment commenter et démonter la mauvaise foi de leur texte ligne à
ligne. Mais cet exemple me paraît suffisamment parlant (pour plus d’information, j’ai
développé ma version et mon interprétation des faits dans une émission de la radio La Locale )

Soutien à l’équipage du Vaisseau Agone tombé aux mains de l’ennemi, dérivant sur les canaux de sauvetage de la rupture conventionnelle !

Honte à jamais aux profs et aux universitaires sans œuvre qui, financés par le contribuable, s’acharnent sur les travailleurs !

Bendy Glu
Peintre du Champ à Bruxxel

<blog.europa-museum.org>

PS : cerise sur le gâteau (de troisième droite), un extrait d’un email récent de Becquet

A chaque fois que je crois qu’on va pouvoir discuter, confronter nos
points de vues, tu me réponds par ton paternalisme ridicule, tes
insultes gratuites, et des phrases d’une telle pauvreté ... ("être de
gauche c’est soutenir les travailleurs. il n’existe pas d’autre
définition") où jamais je ne peux trouver l’ombre d’un argument.

"Etre de gauche c’est soutenir les travailleurs. il n’existe pas d’autre
définition", "phrase pauvre" ! Effectivement écrite par un pauvre parlant à un riche, qui a donc des idées de droite dissimulées derrière un catalogue de gauche (avis aux amateurs...) ! Honte à ceux qui ont sablé le Champagne de Guénoche le soir de la signature définitive des ruptures conventionnelles !


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