[Débat] L’affaire Marini : un exemple de la répression anti-anarchiste

posté le 06/11/15
lieu : Bibliothèque Acrata
adresse : Rue de la Grande Ile 32 , Bruxelles
Mots-clés  antimilitarisme 

samedi 14 novembre 2015 - 15h
à Acrata

Débat
La répression anti-anarchiste selon le procureur Marini (Italie, années 90)

Si en septembre 1994, cinq anarchistes sont arrêtés à Trento (Italie) suite à un braquage de banque, c’est en novembre 1995 que le procureur Marini déclenche une vaste opération contre les anarchistes en Italie. Une centaine de domiciles et de locaux sont perquisitionnés, 68 compagnons sont jetés en prison. L’accusation ? « Appartenance à une bande armée » et « association subversive », complété avec une liste de faits spécifiques que l’État impute aux anarchistes. Lors de cette discussion, nous essayerons de voir plus clair dans ce qui est devenu « l’affaire Marini » et qu’on peut considérer comme un « modèle » de la répression contre les anarchistes qui se bougent depuis l’informalité. Car l’enjeu pour les compagnons, c’était de détruire le montage préparé par Marini (en inventant même une organisation-fantôme avec un sigle), de faire dérailler la recherche de l’État d’un précédent judiciaire concernant « l’association subversive », de empêcher la tentative de l’État d’isoler les anarchistes de l’ensemble de la conflictualité sociale. Une affaire qui ne peut que rappeler des tentatives plus récentes…

On peut conseiller la lecture de la brochure « Dans le marécage. Limites et perspectives de la répression anti-anarchiste », ed. La conjuration des Ego, juin 2005.


Debat
De anti-anarchistische repressie volgens procureur Marini (Italië, jaren ’90)

In september 1994 worden vijf anarchisten opgepakt in Trento (Italië) na een bankoverval, maar het is in november 1995 dat de procureur Marini een grote operatie ontketend tegen de anarchisten in Italië. Een honderdtal huizen en lokalen worden doorzocht en 68 kameraden belandden achter de tralies. De aanklacht ? « Lidmaatschap van een gewapende bende » en « subversieve vereniging », aangevuld met een lijst specifieke feiten die de staat toeschrijft aan de anarchisten. Tijdens deze discussie zullen we proberen om dieper in te gaan op wat later de « zaak Marini » geworden is en die we kunnen beschouwen als een repressief « model » tegen anarchsiten die vanuit de informaliteit ageren. Want de inzet voor de kameraden was het vernietigen van de montage die Marini had bekokstoofd (en daarvoor zelfs een spookorganisatie met een acroniem uitvond), de zoektocht van de staat naar een juridisch precedent inzake « subversieve vereniging » te doen ontsporen, de poging van de staat om de anarchisten te isoleren van de sociale conflictualiteit te verhinderen. Een zaak die zonder twijfel meer recente pogingen voor de geest doet halen…

Je kan er alvast de volgende brochure op nalezen : « Dans le marécage. Limites et perspectives de la répression anti-anarchiste », ed. La conjuration des Ego, juin 2005 of de brochure in het Nederlands "De zaak Marini", uitgebracht door Anarchist Black Cross Gent en ter inzage beschikbaar in de bibliotheek.


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