Discussion autour de la répression contre des anarchistes et des antifascistes de La Haye

posté le 07/11/16 par Acratabxl
lieu : Bibliothèque Acrata
adresse : Rue de la Grande Ile 32 , Bruxelles
Mots-clés  luttes sociales  répression / contrôle social  logement / squats / urbanisme  solidarité  antifa 

Au cours de l’année passée, des anarchistes et des antifascistes de La Haye (NL) ont eu de plus en plus affaire à la répression. De nombreuses mesures répressives visant à museler le mouvement anarchiste sont issues directement du bureau du bourgmestre.
À cette fin, le bourgmestre a promulgué une interdiction de territoire contre un certain nombre d’anarchiste pour le Schilderswijk, un quartier d’immigration où une insurrection ayant duré plusieurs jours a éclaté après que la police ait assassiné Mitch Henriquez en 2015. Le bourgmestre a aussi demandé 50000 euros d’indemnités après l’expulsion du centre social De Vloek, squatté pendant 13 ans. Il essaye aussi de fermer le Centre Autonome. De cette manière, il tente de saper les espaces dont disposent les anarchistes et les antifascistes.
De manière récurrente, les fichiers policiers concernant les anarchistes et les antifascistes sont catégorisés CTER (Counter Terrorism, Extremism and Radicalisation) et la police compile des listes des gens qui participent aux activités anarchistes. Les services de renseignement observent même qui assiste aux procès. Ils ont tenté de recruter des informateurs, et des anarchistes ont été intimidés par les flics, chez eux ou dans la rue.
Le bourgmestre a toujours visé le même petit groupe d’anarchistes, mais il est important de se rendre compte que ce n’est pas juste une attaque contre des anarchistes, mais bien une attaque contre nous tous. Nous pensons qu’il est important de discuter du type de répression à laquelle les anarchistes de La Haye sont confrontés actuellement.

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Discussie over repressie tegen anarchisten en antifascisten in Den Haag

In de laatste jaren krijgen anarchisten en antifascisten in Den Haag steeds meer te maken met repressie. Veel van de repressieve maatregelen zijn rechtstreeks van het bureau van de burgemeester afkomstig.
Zo vaardigde de burgemeester een wijkverbod uit voor verschillende anarchisten in de Schilderswijk, een migrantenwijk waar in 2015 een opstand van enkele dagen woedde na de politiemoord op Mitch Henriquez. De burgemeester eist ook 50.000 euro schadevergoeding na de ontruiming van sociaal centrum De Vloek, dat 13 jaar lang gekraakt was. Hij probeert verder ook om het Autonoom Centrum te sluiten. Zo wil hij de structuren breken die door anarchisten en antifascisten gebruikt worden.
Politiedossiers over anarchisten en antifascisten worden stelselmatig gelabeld met de CTER code (Counter Terrorism, Extremism and Radicalisation) en de politie houdt lijsten bij van mensen die deelnemen aan anarchistische activiteiten. Zelfs tijdens rechtszaken is aan het licht gekomen dat de inlichtingendiensten in het oog hielden wie aanwezig was in de rechtszaal. Er werd geprobeerd om informanten te rekruteren en anarchisten werden thuis en op straat geïntimideerd door de politie.
Hoewel de burgemeester steeds dezelfde kleine groep anarchisten in het vizier heeft, moet het duidelijk zijn dat dit een aanval is op ons allemaal. Wij denken dat het belangrijk is om te discussiëren over het soort repressie waar anarchisten in Den Haag mee geconfronteerd worden.


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