Du printemps arabe à l’hiver islamiste ?

posté le 16/04/16 par Formation Léon Lesoil
lieu : Musée de la Photographie
adresse : 11, avenue Paul Pastur, Mont-sur-Marchienne

+32(0)71.43.58.10
mpc.info@museephoto.be
Mots-clés  luttes sociales 

« Face à ces tentatives de réécrire l’histoire, de réinventer ses héros, de maquiller la vérité, je ressens l’urgence de partager une vision personnelle de ce temps de l’histoire égyptienne. Parce que, malgré le climat délétère et le sentiment de beaucoup de jeunes qui se sentent sacrifiés, je puise mon énergie dans cette jeunesse. Cette énergie puisée en Egypte, je veux la partager ici. J’ai grandi à Gilly, dans la banlieue de Charleroi. A l’école primaire, mes copains avaient des parents italiens, marocains, turcs. On se parlait, on s’engueulait. C’était possible. Aujourd’hui, ces possibles semblent s’éloigner. Je souhaite faire entendre à la jeunesse d’ici des voix différentes venues de là-bas. Proposer une autre réalité du monde arabo-musulman. De ses forces vives. De celles et ceux qui connaissent le sens des mots « justice » et « liberté ».

Une occasion à ne pas manquer de faire le point, cinq ans avant le début des révolutions arabes. Faire le point à partir d’une exposition superbe et du témoignage de Pauline Beugnies, jeune photographe carolorégienne.


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Commentaires
  • 23 avril 2016 20:41

    L’Égypte sous une dictature militaire sanglante

    "La lutte de classe des ouvriers égyptiens, amorcée par des grèves sauvages illégales, mais légitimes, pour le maintien du pouvoir d’achat, contre la misère, se sont enlisée dans le marécage des combats intercapitalistes opposants la faction Moubarak et la faction post-Moubarak, toutes deux alliées de l’armée soutenues par l’impérialisme étatsunien ; et d’autres factions bourgeoises, que faute de mieux nous identifierons comme « islamistes », soutenues par l’Émirat arabe du Qatar et par le Royaume wahhabite saoudien. La classe bourgeoise dirige tout dans les sociétés capitalistes, y compris les organisations de masses du prolétariat et la mission de la petite bourgeoisie infiltrée aux postes de commande du mouvement ouvrier est de dévoyer les luttes des ouvriers. La petite bourgeoisie égyptienne, soutenue par les médias sociaux et par les ONG de proximités, est accourue sans déparer apporter sa duplicité dans la mêlée de cette échauffourée des ouvriers.

    Ce sont ces collabos petits-bourgeois à la solde qui répandirent le tumulte à propos d’un duel religieux archaïque entre les Frères musulmans, les djihadistes islamistes et les Salafistes momifiés affrontant les sous-fifres « socialistes », laïcs, révolutionnaires des salons et des balcons, et qui se termina par le coup d’État qui imposa les larbins de l’armée d’opérette (gestionnaire de 40% des ressources économiques du pays) puisque le peuple ne se résignait pas à élire l’homme de paille qu’on lui avait désigné.

    C’est la petite bourgeoisie à travers ses organisations politiques sociales-démocrates, gauchistes et islamistes, soutenues par la télé et les grands médias à la solde qui se sont acquittés de la mission de détourner le mouvement ouvrier et le mouvement populaire afin de lui confisquer la direction de sa lutte de classe qui s’était d’abord développée sur le front économique par des grèves contre la dépréciation des salaires et les congédiements ; par des manifestations contre les hausses de prix, l’érosion du pouvoir d’achat, la dégradation des conditions de vie, par des occupations contre la dégradation des services publics, le chômage, la faim et la pénurie de logements. Puis, peu à peu, la lutte s’est répandue sur le front politique par la remise en cause du pouvoir bourgeois nationaliste et compradore sur l’appareil d’État aliéné.

    C’est ici que la bourgeoisie est intervenue le plus violemment et le plus efficacement en proposant le mot d’ordre « Moubarak Dégage ! », transformant idéologiquement et politiquement un soulèvement qui menaçait de renverser toute la superstructure d’État en une revendication pour obtenir des élections bourgeoises afin que la population choisisse son tyran parmi quelques candidats préautorisés, encadrés par l’armée des milliardaires égyptiens nationalistes et chauvins et par les capitalistes compradores." […]

    La suite :

    http://www.legrandsoir.info/l-egypte-sous-une-dictature-militaire-sanglante.html

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