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Entretien avec Monchoachi : la parole sauvage à l’assaut de l’occident

« Non, je ne fais pas l’éloge de la démocratie, l’une des dernières vessies à laquelle s’accrochent les saltimbanques de ce monde en perdition. »

- C’était en 2009 ou en 2010. Un très bon ami qui se baladait dans une des nombreuses bibliothèques municipales de Paris aperçoit un livre rouge abandonné sur une table. Le titre "Qui ne connaît pas M. Domota ?" intrigue et résonne avec le mouvement de grève et de blocage général de la Guadeloupe et dans une moindre mesure de le Martinique, en février et mars 2008. Le titre est trompeur, le livre n’est pas une éloge au leader syndical mais une collection d’articles de penseurs et d’essayistes politiques caribéens sur la situation actuelle. Le racisme structurel métropolitain veut que l’on s’étonne de ne jamais avoir entendu parler de la plupart des auteurs ; leurs contributions sont épatantes. Mais parmi tous, il y en a un qui attire plus particulièrement notre attention : Monchoachi, poète martiniquais. Des punchlines à chaque phrase qui servent une analyse aussi aiguisée que puissante sur le mouvement qui vient d’avoir lieu et sur la puissance résiliente de la culture afro-carribéenne.. Renseignement pris, nous découvrons que ce même Monchoachi est à l’initiative d’une revue nommée Lakouzémi dont nous nous procurons les deux premiers et uniques numéros, "Éloge de la servilité" et "Retour à la parole sauvage".


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