Être ouragans, écrits de la dissidence - G. Lapierre

posté le 04/02/16 par PCR
lieu : Librairie Par Chemins
adresse : 114 rue Berthelot, Bruxelles - Forest

librairie.berthelot@gmail.com
Mots-clés  luttes sociales  alternatives  luttes environnementales  histoire / archive  Peuples natifs 

Mardi 9 février à 19h, la librairie Par chemins a le plaisir d’accueillir Georges Lapierre pour une rencontre-débat autour de son livre « Être ouragans, écrits de la dissidence ».

« Soyons ouragans », clament les Indiens du Chiapas, du Guerrero et de l’Oaxaca d’un si proche et si lointain Mexique, et que les forces de la Terre-Mère se déchaînent ! Face aux dévastations inouïes que cause la prétendue civilisation, nous serons de toutes les tempêtes qui la renverront à son néant.

Georges Lapierre sillonne le Mexique depuis de nombreuses années à la rencontre et en soutien aux communautés autonomes et révolutionnaires. Témoin privilégié d’insurrections telles que celle de Oaxaca en 2006, il analyse, dans ses livres et articles, les modes de luttes et d’auto-organisation de ces peuples insurgés, les espoirs et les freins à leur avènement. Mais, surtout, il y nourrit la certitude qu’un autre modèle de société, plus égalitaire et en liens, est possible.

Dans son dernier ouvrage « Être ouragans. Écrits de la dissidence », il nous invite à faire un pas de côté, à changer de lunettes et à adopter une vision du monde et de son organisation libérée de l’imposante vision occidentale, polluée par la domination du capitalisme. Pour cela, il prend comme point de repère « la dissidence ».

Plus précisément, l’ouvrage se compose de trois parties qui interrogent notre temps et notre réalité :

De la réalité et des représentations que nous en avons, l’auteur critique deux concepts propres à la représentation occidentale du monde et de l’être, celui de nature et celui d’individu.

Six thèses pour une brève histoire du capitalisme des origines à nos jours : ou comment les marchands de l’Occident chrétien ont réussi à s’émanciper de la tutelle des États théocratiques pour imposer un point de vue unique et pauvre sur le monde et l’être humain - il s’agit là d’un discours sur l’apparence comme réalité.

L’expérience mexicaine, se présente comme une chronique des temps présents : il évoque la résistance au jour le jour que les peuples du Mexique opposent à l’avancée du monde marchand.


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