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Gérard Davet et Fabrice Lhomme : "il ne faut pas laisser ces questions de l’islamisation aux extrêmes"

posté le 16/10/18 Mots-clés  médias 

Les journalistes d’investigation ont dirigé une enquête sur la progression de l’islam politique en Seine-Saint-Denis, menée par cinq étudiants du CFJ, à Paris. Des journalistes qui ont mené leur enquête avec pour leitmotiv de se confronter uniquement aux faits. Car pour Fabrice Lhomme, la monopolisation du débat par les politiques, notamment, va polluer et caricaturer la question de l’islamisation des banlieues.

Par cette enquête, les journalistes relèvent une multitude de faits, des "détails" qui, à terme, ont une influence sur l’ensemble de la société. Sans pour autant parler d’un couvre-feu généralisé, Inch’allah montre la volonté d’une petite frange de musulmans de soumettre des revendications dans le but de normaliser la pratique de leur religion dans l’espace public.

Fabrice Lhomme : "Il y a une volonté, dans une petite partie de ces musulman-e-s, d’imposer l’islam comme norme sociale dans la vie publique" pic.twitter.com/hKV2DCAf4A

Les deux journalistes du Monde se félicitent du travail de leurs étudiants qui, par leur enquête, démontent les caricatures et apportent de la nuance dans la manière dont se compose de terreau islamisant.

Fabrice Lhomme : "L’islamisation en banlieue est un sujet complètement pollué par des batailles idéologiques" pic.twitter.com/8dtnwe1rX7

Un terreau dont les élus ont conscience, des élus qui doivent prendre en compte, à l’échelle locale, le vote à venir, notamment pour les élections municipales et qui, avec nuance, doivent apporter des solutions pour sortir du communautarisme émergeant.


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