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L’État m’a tabassé, il a fait son travail…

gepost op 01/07/14 door Page de suie Trefwoorden  répression / contrôle social 

Ce qui suit n’est malheureusement que le triste quotidien de ces crapules qui sillonnent nos villes en bandes, toujours à l’affut d’un mauvais coup sur les plus démunis, les plus basanés, ou les plus à gauche d’entre nous… j’ai nommé, les condés!

Certes, certains doux rêveurs réformistes essayeront de mitiger cette constatation en sortant de beaux sentiments du genre: "Ouiii mais ils ne sont pas tous pareils… Il y a des brebis galeuses partout, ça ne reflète pas la mentalité de tous les flics.", et au premier abord, le citoyen lambda serait tenté de les croire, "ils sont quand même là pour nous protéger!", non? … NON? Sauf que… toutes personnes ayant un jour eu affaire à ces mecs, se demande sincèrement si on est confronté à des agents de l’État ou à des brutes avinées, recrutées dans les latrines d’un… – d’un quoi..? j’suis emmerdé là, car que mettre sans vexer une frange de la population – ah voila, recrutées dans les latrines d’un meeting de Nation!

Oh bien sur, ces salauds en ont des pareils à notre égard, pour rappel la déclaration publique d’un des lieutenants de notre VandersmiSSen à Bruxelles, à l’époque des "assemblées" en 2011. Nous étions le lendemain d’un matraquage en règle de gens assis pacifiquement place Flagey. Arrivé trop tôt, l’un d’entre nous s’avance vers un des multiples combis déjà sur place et place posément la question: « Sérieusement, quand vous rentrez à la maison après avoir matraqué de braves citoyens qui se rassemblent pacifiquement pour parler, vous n’avez pas de problème de conscience..? ». Ce à quoi il fut répondu: « Pas du tout! Vous n’êtes pas des citoyens, vous êtes les rebuts de la société…! Aucun dialogue n’est possible avec des gens comme vous! » Et tous ses collègues derrière lui d’opiner du chef en cœur, genre "bien dit chef!!! Ça laisse rêveur sur la notion de service et protection (et accessoirement sur le Q.I.) de ces fumiers..!

Mais passons donc au récit de Mathieu Rigouste:

«Nuit du 22 juin 2013, Toulouse, France.

Au pays qui forgea l’État-nation à partir de la monarchie absolue, en le fondant sur l’esclavage et le génocide des femmes, à travers la colonisation, toutes les exploitations et une suite presque ininterrompue de guerres impérialistes. Dans une région qui fabrique des gaz et des poudres pour des polices et des armées engagées dans le monde entier contre les peuples qui gênent le règne du capitalisme.

Avec quelques ami.e.s, nous tentons de calmer une bagarre à Arnaud Bernard, un des derniers quartiers populaires du centre ville. Pour accélérer sa transformation en quartier chic, les autorités y déploient la police en permanence. Des CRS en journée et la BAC la nuit. Ces bandes de virils franchouillards sont payées pour assurer un «nettoyage socio-ethnique» du quartier en pourrissant la vie des damnés de la terre qui y galèrent. Ils sont formés et payés pour maintenir le socio-apartheid. Pour cela, ils exécutent des démonstrations de guerre et mènent des chasses aux pauvres durant lesquelles ils jouissent ensemble de maltraiter leurs proies.

Une bande de types colériques et mal sapés, tout à fait dans leur style, surgit hors de la pénombre d’où ils devaient comploter. L’un de ces ratonneurs compulsifs attrape le plus « Nord-Africain » d’entre nous comme ils continuent à dire, et le colle dans un mur par la gorge. Nous comprenons qu’ils sont en fait de valeureux fonctionnaires de police en civil lorsque trois d’entre eux m’attrapent et m’écrasent au sol...»


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