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La gauche national-étatiste au pouvoir, une expérience de pensée ironique

posté le 28/06/17 par http://sortirducapitalisme.fr Mots-clés  réflexion / analyse 

Un tour d’horizon critique de l’altercapitalisme national-étatiste de gauche au travers d’une expérience de pensée sarcastique – avec Sylvain de Zones Subversives

Ce qui était originellement une expérience de pensée sarcastique d’un gouvernement Mélenchon en 2017 est devenu, celui-ci n’ayant pas été élu, une expérience de pensée sarcastique de l’altercapitalisme national-étatiste de gauche au pouvoir dans un futur imaginaire.

Pour critiquer celui-ci, nous avons choisi d’imaginer de manière sarcastique un gouvernement composé de personnalités emblématiques de cette gauche national-étatiste, en détaillant quelques-unes de leurs mesures drolatiques (même si c’est souvent de l’humour noir), sans oublier de critiquer sérieusement ces personnalités et leurs idées au passage.

Une émission avec une critique des personnalités suivantes et de leurs idées, dans l’ordre :

  • Jean-Luc Mélenchon (président),
  • Benoît Hamon (premier ministre)
  • Alexis Corbières (secrétaire général de l’Elysée)
  • Frédéric Lordon (ministre de la phynance),
  • Bernard Friot (ministre du travail et du salaire à vie),
  • Michel Collon (ministre de la Défense anti-impérialiste nationale et des affaires étrangères)

et enfin

  • Edwy Plenel (ministre de l’Information)

L’émission originale contenait une critique d’autres personnalités, mais celles-ci étant trop éloignées de cette gauche national-étatiste, soit qu’elles étaient clairement confusionnistes, soit qu’elles étaient au PIR ou proches de lui, nous avons transféré en bonus de l’émission d’analyse critique des idées d’Etienne Chouard l’expérience de pensée sarcastique de ministres confusionnistes, et nous avons supprimé ce qui se rapportait aux ministres piristes, critiqués ailleurs. La liste des ministres confusionnistes : Pierre Rahbi (ministre de l’écologie paysanne et des solutions locales), Caroline Fourest (ministre des droits de la femme française), Michel Onfray (ministre de la lutte contre la décadence culturelle), Jean-Claude Michéa (ministre du redressement éducatif et de l’éducation morale), Mathieu Ricard (sous-secrétaire à la spiritualité et au développement personnel) et enfin Etienne Chouard lui-même (sous-secrétaire à la réforme de la Constitution). Nous aurions pu mettre Michel Collon dans cette liste également, mais étant donné qu’il a des positions analogues à celles du Front de gauche au niveau des questions internationales, nous l’avons laissé dans l’émission originelle.

    • Liens

L’émission originelle

https://paris-luttes.info/melenchon-president-en-2017-une-7794

L’autre émission au sujet du populisme de gauche

http://sortirducapitalisme.fr/207-analyse-critique-du-populisme

Critique de l’altercapitalisme national-étatiste degôche de manière générale

http://www.palim-psao.fr/tag/critique%20de%20l%27anticapitalisme%20tronque%20de%20la%20gauche/.html

http://www.zones-subversives.com/2015/10/l-imposture-du-nationalisme-de-gauche.html

http://www.sortirducapitalisme.fr/component/tags/tag/39-altercapitalismes.html

Critique de Jean-Luc Mélenchon

http://www.palim-psao.fr/2017/03/citoyennisme-protectionnisme-nationalisme.les-vrais-virages-populistes-d-une-certaine-gauche-contemporaine-par-benoit-bohy-bunel.html

http://www.alternativelibertaire.org/?France-insoumise-Le-jeu-dangereux.html

Critique de Benoît Hamon et de son « revenu universel »

http://tantquil.net/2015/05/05/revenu-garanti-salaire-social-un-tour-dhorizon-critique.html

Critique d’Alexis Corbière et de son robespierrisme

http://sortirducapitalisme.fr/notes-de-lecture/161-daniel-guerin-bourgeois-et-bras-nus-guerre-sociale-durant-la-revolution-francaise-1793-1795.html

Critique de Frédéric Lordon (dans une émission précédente)

http://sortirducapitalisme.fr/159-lordon-altercapitalisme-keynesien-national-etatisme-spinozisme.html

Critique de Bernard Friot (dans une émission précédente)

http://sortirducapitalisme.fr/187-les-propositions-de-bernard-friot-en-debat.html

Critique de Michel Collon et son « anti-impérialisme »

http://confusionnisme.info/tag/michel-collon.html

Critique d’Éric Hazan

https://ddt21.noblogs.org/?page_id=69.html

http://www.non-fides.fr/?Hazan-et-la-police-Du-bolchevisme-au-post-modernisme.html

https://lundi.am/Sur-un-malentendu.html

Extrait de Libérons-nous du travail. En partant du Printemps 2016 (éditions Divergences) au sujet de la politique et des élections :

« L’administration pénitentiaire du camp de travail national change régulièrement, puisque nous pouvons depuis un certain temps et occasionnellement élire une partie (seulement) de nos administrateurs pénitenciers. Ils proposent chacun-e une gestion un peu différente de notre prison : certains proposent d’expulser des prisonniers « étrangers » au profit des prisonniers « nationaux », d’autres qu’il y ait davantage de « sécurité », d’aucuns une libéralisation des échanges de prisonniers, de marchandises et de capitaux entre camps de travail nationaux, et même certains de rendre notre prison nationale « plus juste », « plus humaine » et/ou plus écologique ! Et ce, même si leur pratique est relativement identique (austérité, répression, réformes) puisqu’il s’agit de gérer une même prison en fonction des mêmes objectifs : faire en sorte qu’il n’y ait pas de révoltes des prisonniers, aux moyens d’une dose variable de répression et de misère matériellement augmentée (médias, « loisirs », consommation), faire en sorte qu’il n’y ait pas trop de déficit du budget pénitencier – et donc, si nécessaire, dépenser moins au service des prisonniers –, et surtout faire en sorte qu’il y ait une croissance et une profitabilité maximum du camp de travail national – au détriment des prisonniers évidemment. Ainsi, Syriza s’est révélé être un gestionnaire du capitalisme de crise analogue aux autres gestionnaires de centre-gauche, d’extrême-droite et de droite, comme ses prédécesseurs sociaux-démocrates, keynésiens ou marxistes-léninistes dans l’histoire des gouvernements « degôche » au 20ème siècle. S’il n’y a évidemment aucune émancipation du côté de l’extrême-droite et son camp de travail nationaliste, raciste, patriarcal, il n’y a pas non plus d’émancipation du côté des bureaucrates des partis et des syndicats « degôche », des gestionnaires keynésiens du camp de travail national ou des maquereaux bureaucratiques défenseurs du Travail. »


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