Durant toute l’année 2016, la Ligue des droits de l’Homme se penche, à travers une série d’activités en Fédération Wallonie-Bruxelles, sur les rapports entre l’identité, l’altérité et l’universalité des droits.

Le pluralisme, pour ne pas être un concept creux, doit impérativement s’accompagner du respect d’une autre exigence démocratique : l’égalité. Or, cette alliance entre égalité et pluralisme est fragile. Et en période de crise, la diversité est une source de méfiance, de crispations voire d’hostilité.

Une des formes violentes que peuvent prendre ces tensions est celle de la discrimination. Dans un climat socio-économique tendu, la crise des migrants et les attentats de Paris et de Bruxelles ont accru les risques de voir les discours, pratiques et politiques discriminatoires se banaliser, voire se multiplier, spécialement à l’encontre des populations d’origine étrangères et de confession musulmane.

L’inscription des droits fondamentaux dans un texte ne suffit pas à garantir ni leur respect ni leur universalité. L’inscription des droits économiques, sociaux et culturels et des principes d’égalité et de non-discrimination dans notre Constitution ne suffit pas non plus à empêcher les pratiques discriminatoires ni à réduire les inégalités socio-économiques.

En ces temps difficiles, il est urgent de réinventer l’égalité.

Cette journée s’adresse à toute personne, militante ou simple citoyen, qui souhaite s’informer et débattre de ces questions majeures en démocratie que sont le vivre ensemble et la reconnaissance de l’Autre. Un « Autre » qui n’est peut-être pas si « Autre » que certains le suggèrent...

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