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La vacance de Monsieur Hulot et le clown Cohn-Bendit

posté le 01/09/18 Mots-clés  luttes sociales  répression / contrôle social  antifa 

Depuis son départ, la question de la vacance de Monsieur Hulot ne cesse d’agiter le Landerneau médiatico-politique. Qui peut bien assurer cette inénarrable prestation, être le clown du Président tout en mystifiant le public et en ne troublant pas nos lobbies ? Un nom est bien apparu, mais est-ce le bon ?

Je ne sais pas si vous avez déjà eu comme moi une impression de « déjà vu » (en franglais dans le texte) en entendant hier soir les commentaires de nos chers animateurs TV et radio autour du dernier coup d’éclat de Nicolas Hulot. Il ne s’agit pas à proprement parler de son départ, puisque celui-ci était tellement attendu que ç’en était presque un non-évènement, mais bien plutôt des conditions et de la rapidité de sa décision de ne plus enfin avaler de couleuvres, et de cesser de jouer les « idiots utiles », qui ont surpris et pris de cours tout le monde. En fait, c’est plus le choix du moment, dans la mesure où il y a eu choix (les chasseurs aidant), qui est lui inattendu, en pleine rentrée ! Ainsi également que les modalités de l’annonce : cela ne se fait pas, il faut d’abord demander à son supérieur ! A quoi pensait Nicolas ? Croit-il qu’un ministre puisse penser ? Comme le disait Chevènement, un ministre « ça ferme sa gueule ou ça démissionne ». Bref, ça a paru surprenant, mais est-ce vraiment cela qui a agité les salles de rédaction et les plateaux de nos chers médias ?

Non, les commentateurs ont surtout parlé de son remplacement et les spéculations sont allées bon train autour de son successeur éventuel. Tout y est passé, depuis le traditionnel équilibre politique de l’équipe dirigeante (trop à droite ou pas assez à gauche) jusqu’au prochain coup d’échec de notre monarque, un peu moins éclairé pour le coup. Et puis, il faut aller vite, comme d’habitude, avoir un coup d’avance sur l’opinion, les adversaires ou les journalistes… On ne peut attendre le conseil des ministres de mercredi, il faut qu’un nom soit tiré du chapeau pour mardi au plus tard. Mais quel nom ? Ce doit être un habitué du palais, un courtisan mais pas trop en vue, il faut conserver l’effet d’annonce. Il faut aussi une personnalité hors du commun, quelqu’un qui comme Hulot est inclassable, un personnage au parcours historiquement difficile à suivre mais bien connu et surtout un membre de la classe des « people », quelqu’un (ou quelqu’une) que tout le monde connaît mais auquel(le) on ne pourrait penser a priori tant sa mention serait incroyable et étonnante au sens étymologique du terme !

On a bien pensé à Stéphane Bern, mais il est déjà pris, et puis en ce moment ce serait de très mauvais goût. Il vient juste de jouer son petit Hulot avec son chantage à la défense du patrimoine, dont j’espère il s’exclue… Moi ou le tas de ruines ? Non cela ne passe pas. Il y aurait bien eu Johnny Halliday, qui est un réel monument, archi-populaire de surcroît, mais il est mort. Alors qui ? Depardieu, hum… il a trop de casseroles à la Weinstein et ça ne fait pas trop dans l’air du temps depuis l’affaire DSK. Non, je vous le donne en mille, ou en cent si vous êtes plus près de vos sous, il s’agirait si l’on en croit la rumeur (cette forme d’intelligence collective que l’on loue sur les réseaux sociaux) de notre cher clown binational, du très médiatique Daniel Cohn-Bendit à qui l’on doit, outre sa grande prestation dans la commémoration de 68, sa capacité phénoménale à changer le vin en eau (ou l’inverse) et à faire prendre des vessies pour des lanternes, sans se brûler !


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