RSS articles
Français  |  Nederlands

Le CRIF et les « patrons juifs » condamnés pour diffamation

posté le 07/05/14 Mots-clés  solidarité  antifa 

Les tombereaux d’injures déversés par le lobby israélien ne restent pas toujours impunis, n’en déplaise à leur serviteur Manuel Valls.

Le CRIF et l’Union des Patrons Juifs de France (UPJF) viennent ainsi d’être condamnés pour diffamation de Monique Cerisier-Benguiga, sénatrice en 2011, au moment des faits. Monique Cerisier-Benguiga, qui n’est plus sénatrice aujourd’hui, avait été, au long de ses mandats, l’une des très rares parlementaires à dénoncer en termes très clairs la colonisation israélienne de la Palestine.

Haim/Charles Musicant, directeur du site du CRIF, et Claude Barouch, président de l’UPJF, devront payer un total de 4.000 € à leur victime.

La 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris a en outre ordonné la publication du jugement sur les sites internet des deux officines. Le CRIF s’est exécuté (http://www.crif.org/fr/actualites/publication-judiciaire/50568), ce qui n’était pas encore le cas mardi de son compère de l’UPJF.

L’article incriminé, le même pour les deux sites, était une reprise d’un texte publié par un troisième site sioniste, qui n’a pu être atteint par Monique Cerisier-Ben Guiga et son avocat M° Antoine Comte, du fait qu’il est basé à l’étranger (en Israël, pour ne rien vous cacher). On passera sur son contenu, ordurier comme d’habitude.

Les condamnés ont renoncé à faire appel, ce qui rend définitif le jugement porté contre eux.

Il s’agit de la deuxième condamnation en un mois prononcée par un tribunal contre le CRIF, qui est censé être, il faut le rappeler, la vitrine « respectable » du lobby israélien en France, l’institution à laquelle courent ventre à terre des pelletées de politiciens –Hollande en tête- lors de son fameux dîner annuel.

Le mois dernier en effet, la Cour de Cassation a confirmé la condamnation de Marc Knobel, « chercheur » du CRIF, et de Musicant, pour diffamation à l’encontre du Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens. http://www.europalestine.com/spip.php?article9229&lang=fr

Enfin, alors qu’il attaquait Jean-Claude Lefort (ex-président de l’Association France-Palestine Solidarité, AFPS) pour diffamation, le CRIF a été débouté. Fin 2011, lorsque Salah Hamouri avait été libéré au bout de 7 ans dans les geôles israéliennes, le site du CRIF, rageur, s’était répandu en calomnies sur le compte du jeune franco-palestinien. Après avoir enjoint le CRIF de supprimer ses écrits diffamatoires, Lefort avait publié une lettre ouverte, dénonçant en termes vifs les pratiques de l’officine. Celle-ci avait alors attaqué Jean-Claude Lefort en justice.

Mal lui en a apparemment pris, car les juges de première instance ont prononcé la relaxe du dirigeant de l’AFPS. L’affaire est actuellement pendante devant la Cour d’appel.

http://www.europalestine.com/spip.php?article9322


posté le Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article

Commentaires

Les commentaires de la rubrique ont été suspendus.