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Le Kraken au bord du naufrage

LE KRAKEN AU BORD DU NAUFRAGE
Appel à se positionner pour le squat et à soutenir les expulsé-e-s

Sur ordre d’un Juge de Paix – oui de paix – la police devrait nous expulser du Kraken le jeudi 23 juin à 8h00. Le Kraken est une maison que l’on occupe depuis 4 mois et qui était restée jusque là vide depuis au moins 5 ans. Nous avons besoin de soutiens le jour de l’expulsion, nous vous donnons donc rendez-vous dès 7h30 pour soutenir le lieu et montrer qu’une résistance existe.

Au-delà de l’attaque qui nous vise, on constate un volonté de la part des autorités d’empêcher toute occupation de bâtiments. Par cette politique, dans un contexte de crises notamment du logement et de loyers aux prix indécents, ce sont tous les pauvres qui sont attaqués. De plus en plus de personnes sont et seront potentiellement amené-e-s à ouvrir et occuper des maisons vides pour ne pas devoir dormir à la rue. Avec son nouveau projet de loi criminalisant les squatteur-euses, c’est à dire en punissant de prison le fait d’ouvrir une maison pour la faire vivre et s’y installer, le gouvernement donne le son de cloche : de la rue au squat à la prison.

L’enjeu dépasse l’expulsion qui nous menace. Ainsi, nous appelons tous les collectifs, groupes et associations qui luttent contre ce système qui nous oppresse à se positionner en faveur du squat comme une solution au problème du logement. Peu importe les sensibilités, modes d’actions et tactiques de chacun-e, réunissons-nous autour d’une volonté de faire comprendre à la classe dominante que nous constituons une force en tant que communauté des opprimé-e-s.

Ceci est donc un appel à se positionner explicitement dans les faits et actes en faveur du squat, c’est-à-dire à promouvoir et défendre ces lieux « illégaux », et lutter contre les responsables de nos misères collectives et personnelles.

Rendez-vous le 23 juin dès 7h30 au 137 rue Jourdan, Place Dillens (entre le Parvis de Saint-Gilles et le métro Hotel des Monnaies) avec votre énergie, votre détermination et tout ce que vous avez sous la main pour faire du bruit, et nous soutenir que ce soit dehors ou dans la maison.

Rendez-vous partout ailleurs où le conflit contre le système émerge. Car face à une société qui nous offre comme seules options la rue, l’errance ou l’esclavage « volontaire », la meilleure des défenses c’est l’attaque.

Pour nous contacter : occuponsbxl@riseup.net ou venir frapper à notre porte.


posté le  par Kraken  Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
Commentaires
  • 18 juin 2016 11:19

    En vous qualifiant de pauvres et opprimés ou au service des pauvres et opprimés vous rentrez dans le piège à con de l’humanitaire, de la position de victimes .

    NON, si l’état interdit tous squatt c’est surtout pour combattre votre volonté , votre lutte pour une autodetermination , pour combattre toute initiative qui remettrait « leur ordre publique » et leur système en cause , pour combattre tout individu qui inventerait un nouveau mode de vie collective.
    Ils en ont rien à foutre des « pauvres » ou des « opprimés » que ce soit dans la rue, dans les squatt dans les prisons ou ailleurs. Leur but est de casser toute résistance.

    Il est question ici d’une lutte pour l’autodétermination de chacun

    Nous ne sommes pas des réprimés. Résistons ! Vive les squatts !La lutte continue !

  • 18 juin 2016 16:40

    salut moi je me dit militant révolutionnaire, résistant mais par ailleurs je suis pauvre oui, je n’ai pas d’argent pour combler tout mes besoins, je me nourrie de l’aide des autres et des poubelles et opprimé par ce système oui. je ne pense pas que ce soit le piège à con de la victimisation mais plutôt la réalité. je ne vois pas mes semblables riches et libres. mes semblables sont des esclaves de ce système comme la plus part d’entre nous, et la misère elle est partout, misère financière, misère affective, relationnelle et sexuelle, misère culturelle.

    par contre je suis d’accord avec toi sur les raisons de pourquoi l’Etat combat les squats et que c’est une lutte pour l’autodétermination. enfait dans un sens autodétermination est à l’opposé d’esclavage.

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