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Le combat continue pour libérer le danseur et travailleur belge, Mustapha Awad, emprisonné en Israël

gepost op 15/10/18 Trefwoorden  antifa 

Mustapha Awad, 36 ans, a été arrêté par les forces israéliennes d’occupation le 19 juillet et, depuis lors, soit depuis près de trois mois, il est toujours emprisonné. Citoyen belge d’origine palestinienne, né au camp d’Ain el-Helweh au Liban, Mustapha est un défenseur bien connu des droits de l’homme palestiniens et il est également le fondateur de la troupe de dabkeh Raj’een, à Bruxelles, qui s’est produite un peu partout en Belgique et en Europe. Mustapha a été enlevé par les forces armées israéliennes d’occupation alors qu’il tentait de passer la frontière jordano-palestinienne et emmené à l’intérieur de la Palestine, où il a subi des interrogatoires très pénibles et des plus violents et, aujourd’hui, il doit répondre à des accusations d’ordre politique devant un tribunal israélien.

Mustapha a comparu devant le tribunal ce mercredi 10 octobre, soit un jour après que 64 éminents intellectuels, artistes et hommes politiques belges ont signé une lettre ouverte demandant au gouvernement belge d’entreprendre des démarches énergiques en vue de sa libération. Le procès de Mustapha a toutefois été reporté au 1er novembre. Dans un même temps, le nombre des partisans de Mustapha s’est considérablement étoffé, comme on a pu le voir à l’extérieur du ministère belge des Affaires étrangères, à Bruxelles, où ils ont invité instamment le ministre Reynders à exercer des pressions sur Israël afin d’assurer la libération de Mustapha.

La troupe Raj’een a dansé en face du ministère pendant que les activistes et organisateurs étaient en pourparlers pour réclamer la libération de Mustapha. Ils ont rappelé leur propre travail avec Mustapha, un métallurgiste, activiste en milieu des jeunes et danseur, et ont mis en lumière la complicité de la Belgique et de l’UE dans les violations et crimes de guerre incessants commis par Israël. David Cronin, un journaliste d’investigation, a parlé du commerce et des travaux de recherche de la Belgique et de l’UE en collaboration avec Israël, et ce, bien que les Palestiniens soient confrontés à une occupation, un état de siège, des exécutions extrajudiciaires et des emprisonnements de masse.

En particulier, les manifestants ont également condamné l’hypocrisie de la Belgique, un problème que soulevait également la lettre ouverte. L’étudiante belgo-nicaraguayenne Amaya Coppens a été arrêtée au Nicaragua et accusée d’implication dans des protestations armées contre le gouvernement ainsi que dans des tentatives de renversement de ce dernier. Toutefois, au contraire de Mustapha Awad, Coppens a reçu un soutien haut et clair du gouvernement belge, et ce, au plus haut niveau – une démarche sans aucun doute liée au fait qu’actuellement, le Nicaragua fait l’objet d’interventions politiques et de tentatives de déstabilisation de la part des États-Unis et de l’UE, 1 alors que l’État israélien est perçu comme un précieux allié, en dépit de son racisme, de son colonialisme et de ses violations flagrantes et permanentes des droits palestiniens.

Le Comité Free Mustapha poursuit ses efforts en vue de la libération d’Awad ; il prépare d’autres manifestations encore à l’extérieur du ministère des Affaires étrangères, dont une prévue pour mercredi le 24 octobre, à 16 heures. En outre, plusieurs artistes et musiciens bien connus, dont Code Rouge, Manza, Lidy Fa, iMP et Sensey Shogun, vont se produire au cours d’un benefit concert le samedi 20 octobre, afin de contribuer à la collecte des fonds nécessaires à la défense en justice de Mustapha. Le concert aura lieu à la Projection Room (rue de Praetere 45) à 1100 Uccle, un espace artistique multidisciplinaire qui contribuera également au soutien de la campagne.

La semaine précédente, le 3 octobre, plus de 60 manifestants avaient déjà organisé un piquet en face du ministère des Affaires étrangères, demandant qu’on entreprenne des actions à propos de cette affaire. Alexis Deswaef, président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme avait prononcé un discours musclé demandant à la Belgique de mettre un terme à son approche hypocrite des droits de ses citoyens.


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