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Le peuple victime d’escroquerie politique depuis plus de 30 ans

posté le 26/08/18 Mots-clés  luttes sociales  répression / contrôle social  alternatives 

Françoise Nyssen qui n’était déjà pas en odeur de sainteté vu sa piètre prestation au ministère de la culture, est dans la tourmente depuis l’ouverture, jeudi 23 août, d’une enquête sur des travaux présumés illégaux menés lorsqu’elle dirigeait les éditions Actes Sud.

"Encore !" Serait-on tenté de dire. Le climat politique se résume comme suit : une dilapidation des deniers publics, des chargés de mission qui tabassent avec un laisser-faire présidentiel, une ministre qui fait la promotion de son livre avec le compte officiel du ministère dont elle a la charge, un conseiller élyséen qui pantoufle dans la multinationale familiale au mépris des conflits d’intérêt que cela peut engendrer et un secrétaire d’État qui révèle son homosexualité comme un fait politique.
Depuis trente ans, les présidents successifs dupent sans scrupule au vu et au su de tous leur électorat.

- Nous avons eu droit à la "fracture sociale" en 1995 pour finalement vivre douze années d’une présidence Chirac calamiteuse marquée par un immobilisme qui n’a fait qu’aggraver cette fracture sociale.

- Le compte de fée que nous a narré son successeur n’était pas mal non plus : "travailler plus pour gagner plus". Le résultat s’est traduit sur le terrain par "travailler plus pour gagner moins". Niveau escroquerie intellectuelle, c’était du très haut niveau venant d’un petit président possiblement sanguinaire si l’on en croit les investigations de Fabrice Arfi.

- La séquence qui a suivi, elle, a donné carrément le sentiment au citoyen de toucher le fond. "La présidence normale" de François Hollande censée contrebalancer avec la présidence "bling-bling" du son prédécesseur. On se souvient du fiasco là aussi. Bref une supercherie de plus qui justifie largement le coup de balai reçu par l’intéressé pour débarrasser le plancher.

- Et enfin pour couronner le tout et là ce fût du très grand art, ça a été "le nouveau monde". Quand on voit le résultat un an plus tard, on est loin du compte. Exemplarité, méritocratie, moralisation politique, autant de promesses brisées avec un fracas qui n’a d’égal que la désinvolture, l’arrogance et le mépris d’un président pour son peuple.

Chaque élection devient donc l’occasion de raconter des histoires dont on repousse à chaque fois les limites du réel pour enthousiasmer, émerveiller et enflammer les déçus du passé. L’arnaque fait donc partie du jeu politique. Pire encore, c’est la pièce maîtresse incontournable qui permet de monter la dernière marche de la magistrature suprême.

La politique est un mirage.


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