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Le pro-Israël Alain Jakubowicz pressenti pour diriger la Commission nationale des Droits de l’Homme

posté le 18/11/18 Mots-clés  antifa 

Le projet suscite une vive émotion au sein de la CNCDH, dont le bureau vient d’écrire à Edouard Philippe pour le mettre en garde vis-à-vis d’un tel choix, tant celui d’Alain Jakubowicz est à ses yeux controversés.

Le site évoque notamment une série de propos de l’individu, ouvertement sexistes, de même que sa négation de l’existence de l’islamophobie, une notion pourtant validée officiellement par la CNCDH depuis plusieurs années. Exemples à l’appui : un tweet hargneux qualifiant « d’imposture » le concept d’islamophobie, ou encore ce monument de beaufitude : « les violences faites aux femmes sont un sujet trop grave pour être confié aux féministes » !

Il convient d’y ajouter, ce que s’abstient de faire Médiapart, l’alignement de Jakubowicz sur le régime d’apartheid.

Président du CRIF Rhône-Alpes au début des années 2000, il engage ainsi des poursuites contre des militants qui avaient collé des affiches « Sharon assassin », en référence au bourreau du peuple palestinien.

Ce raciste, pour lequel « il n’y a pas un juif, par atavisme, qui ne se sente solidaire d’Israël », sévira ensuite au service de la politique israélienne en sa qualité de président de la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme).

On lui doit, entre autres, la réalisation, en partenariat avec le ministère de l’Education Nationale, d’un ouvrage destiné aux établissements scolaires, où l’antisionisme est présenté comme une forme de racisme contre les juifs. Suite aux protestations suscitées par cette œuvre de propagande israélienne, la publication du livre avait finalement été annulée, mais officiellement pour une autre raison : la présence, parmi les rédacteurs, d’un prêtre mis en cause ... pour pédophilie.

On retrouve aussi la LICRA dans une série de procès intentés à des militants de la campagne BDS, notamment à Mulhouse, Toulouse et Montpellier, aux côtés des officines israéliennes habituelles.

C’est encore la LICRA qui porte plainte –sans succès, là non plus, mais c’est l’intention qui compte- contre le maire d’une petite ville de la Dordogne qui avait nommé le prisonnier palestinien Marwan Barghouti citoyen d’honneur de la commune.

Et toujours la LICRA qui était montée au créneau pour faire interdire un meeting, à Bordeaux, du sud-africain Farid Esack, figure majeure de la lutte contre l’apartheid aux côtés de Nelson Mandela !

Et c’est cet homme-là qui présiderait une instance officielle de défense des droits de l’homme, et représenterait la France dans ce domaine aux Nations-Unies ?


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