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Lectrices et lecteurs de IAATA, la Dernière Chance vous paie son pichet !

gepost op 17/08/16 Trefwoorden  antifa  genre / sexualité  féminisme 

Une petite histoire d’un soir d’été à Toulouse, qui nous rappelle que certains bars qui ont pu, le temps de soirées de soutien, se transformer en repère de militant.e.s, ont revêtu un caractère infréquentable qui n’est plus de l’ordre de l’anecdotique. Petit clin d’œil également à ce gérant qui « vous emmerde », lecteurs et lectrices de IAATA.

1h30 à Arnaud Bernard, les bars ferment, la soirée continue... Inconcient.e.s et naïf.ves, nous décidons de poursuivre notre discussion autour d’un dernier verre à la Dernière Chance, seul endroit ouvert à cette heure tardive. Nous avions déjà commandé une bière quand je me souviens des histoires nauséabondes qui entourent le lieu ces derniers temps, et fais quelques commentaires à ce sujet à mon pote. L’endroit étant désertique, nous sommes pris à partie dans notre conversation privée par le barman, qui nous explique orgueilleusement qu’il est lui-même le gérant qui a menacé des client.es quelques mois auparavant.

https://iaata.info/ll-n-y-aura-plus-jamais-de-Derniere-Chance-1441.html

Ravie de l’aubaine de pouvoir connaître les explications d’un agresseur des nuits toulousaines, je m’empresse de lui faire part de ma sidération et lui demande des éclaircissements sur son acte de toute évidence pleinement assumé. Loin de nier les faits, il se contente d’en minimiser la gravité et me dit qu’il ne se sent de toutes façons pas concerné par des « ordures publiées dans un canard gauchiste », et que si je suis une lectrice de IAATA je n’ai rien à faire dans son bar. Surprise de la formulation, mais finalement assez d’accord avec lui sur le fond, je lui dis donc que je finis ma bière avec mon pote et qu’on s’en va. Apparemment non satisfait de ma réponse, il me somme de dégager sur le champ. Le ton monte, et l’heure n’étant certainement pas assez avancée pour qu’il puisse me cogner en toute impunité, notre champion se contente de m’envoyer un pichet de bière à la figure, et d’appeler à la rescousse les vigiles qui m’accompagnent vers la sortie.

Si vous lisez ces lignes prenez garde à vous, croûter sur les internets gauchistes est une activité à haut risque. Mais trainer du côté des bars tenus par des fachos qui se remplissent les poches sur un affichage pseudo-militant semble l’être encore plus.


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