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Les commerces envahissent le domaine public à l’avenue Stalingrad à Bruxelles

gepost op 13/02/17 door Belbazi Trefwoorden  luttes environnementales 

Les habitants de la commune de 1000 Bruxelles ne cessent de crier haut et fort leur ras-le-bol. Ils sont dans tous les quartiers. Ils encombrent chaussées et trottoirs et squattent tout espace pour peu qu’il y ait quelques mètres carrés de disponibles. Ces derniers mois, la tolérance dont faisaient preuve à leur égard les citoyens s’est émoussée.
L’occupation illégale du domaine public à l’avenue Stalingrad bat son plein et l’anarchie sévit en toute impunité. La chaussée est heureusement épargnée, mais sur les trottoirs, des deux côtés du grand boulevard, il faut jouer des coudes et se faufiler entre les étals pour se frayer un passage. Résultat, les piétons se retrouvent sur la voie que devraient normalement occuper les automobiles.
Certains propriétaires de commerces et de cafés ont fait main basse sur le domaine public communal et ont occupé abusivement les trottoirs en principe réservés aux piétons. Ce qui a exacerbé l’irritation des habitants.
«Il devient presque impossible de se déplacer à cause de toutes ces rangées de palettes de fruits et légumes bâches et tables entassées sur les trottoirs.
On se sent assiégés», lâche un habitant de cette commune sur un ton coléreux. « On a marre de contourner ces différents obstacles ou de faire du saute-mouton pour passer notre chemin», crie un autre habitant. 
 
Ainsi, la circulation sur les trottoirs est-elle devenue une difficulté quotidienne et les piétons souffrent le martyre pour se frayer un chemin dans ces espaces encombrants. Ils sont désormais obligés de zigzaguer entre les palettes . Pire, dans certains points, ils sont contraints de descendre à leurs risques et périls, sur la chaussée, gênant ainsi la circulation des automobilistes.
Les personnes âgées, les handicapés et les parents accompagnés d’enfants en bas âge sont les premiers à souffrir de cette situation devenue de plus en plus intolérable. «Emprunter la voie publique est devenu une vraie aventure et relève d’un parcours du combattant.
On ne peut pas faire dix mètres sans qu’on soit obligés de changer de direction. L’occupation illégale du domaine public a pris des proportions alarmantes sans que les services concernés par la lutte contre ces agissement illégaux en prennent conscience», a regretté ce cadre associatif. 
Du côté des propriétaires des cafés, des établissements commerciaux de fruits, de légumes et de différents produits alimentaires, la notion d’espace public sonne mal. C’est un mot étrange et barbare. Ils pensent que les trottoirs sont des prolongements naturels de leurs commerces. Et du coup la question de l’occupation illégale de l’espace public ne semble pas les gêner et le respect de réglementation des limites d’implantation de leurs commerces et terrasses ne les préoccupe pas. Ils sont convaincus qu’ils sont dans leur droit. «Ces gens se sentent à l’abri de la loi .
Il faut être aveugle pour ne pas s’en apercevoir. Les autorités font la sourde oreille aux plaintes des habitants et des commerçants qui respectent la légalité et agissent selon leurs humeurs. le favoritisme prime sur la loi », nous a confié cet autre cadre associatif qui a requis l’anonymat 
Pourtant, la loi est claire.
La loi a attribué aux communes le devoir de saisir l’autorité en vue de protéger ces biens publics contre toute occupation illicite, ou toute entrave à l’utilisation des dépendances domaniales de quelque nature qu’elle soit, même si elle ne se traduit pas par une dégradation matérielle du bien. 
Dans le même sens, la loi interdit et sanctionne tous les agissements attentatoires à l’utilisation normale de la voie publique ou l’encombrement des produits nuisibles qui bloqueraient l’écoulement des eaux ou dégraderaient les chaussées, les espaces verts ou le mobilier urbain. 
Ces infractions aux règlements de police, prévoient, en plus de l’amende, et aux frais de réparation de la dépendance domaniale endommagée. La loi permet, en outre, aux autorités compétentes d’édicter les mesures de police, interdisant un tel comportement. 
La commune de 1000 Bruxelles est-il donc une zone de non-droit où les propriétaires des cafés et de commerces sont au-dessus de la loi ? C’est aux autorités locales de répondre. 


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