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Les néocons célèbres (liste non exhaustive)

posté le 01/12/18 par https://anticons.wordpress.com/2012/02/10/les-directeurs-de-conscience-2/ Mots-clés  antifa 

Phillippe Val, monsieur « sous-BHL »

Directeur de la publication et de la rédaction du journal Charlie Hebdo de 1992 à mai 2009, il est nommé directeur de France Inter le 17 juin 2009 par Jean-Luc Hees. En 1984, invités sur le plateau de France 2, Font et Val chantent « Emigré, reste là, t’en va pas » ponctué de phrases comme « à force d’avoir le nez collé au Figaro, ils ont attrapé des morpions au cerveau ». Paroles signées Philippe Val. Dans Charlie Hebdo en janvier 2005, Val écrit : « [Les otages français, Christian Chesnot et George Malbrunot] ont été enlevés par des terroristes islamiques qui adorent égorger les Occidentaux, sauf les Français, parce que la politique arabe de la France a des racines profondes qui s’enfoncent jusqu’au régime de Vichy, dont la politique anti-juive était déjà, par défaut, une politique arabe. »

Christine Ockrent, La « Reine Christine » fait le ménage

Le 20 février 2008, elle est nommée directrice générale déléguée de l’audiovisuel extérieur de la France, directrice générale déléguée de France 24, et directrice générale déléguée de RFI. Elle quittera l’AEF fin mai 2011 sur fond de guerre d’influence et de réglements de compte juridiques. Elle est membre de plusieurs réseaux d’obédience « atlantiste » : l’institut Aspen, la French-American Fondation, et le Centre for European Reform. Elle supervise le licenciement, en Août 2008, de Richard Labévière, grand journaliste d’investigation à RFI, suite à son initiative d’interviewer Bachar el-Assad à l’occasion de sa venue en France, invité au défilé du 14 juillet par Nicolas Sarkozy pour passer les troupes françaises en revue à ses côtés. Cette interview aurait constitué une faute grave car il n’aurait pas informé sa hiérarchie.

Censures françaises, Richard Labévière

Finkielkraut et le deux poids deux mesures

Quant il aborde ses thèmes de prédilection, la culture et l’éducation, par la systématisation permanente des classes les plus défavorisées, M. Finkielkraut nous révèle sa véritable nature réactionnaire. Il désigne le métissage comme responsable de tous les maux de notre société. Pour lui nous avons engagés un « processus de décivilisation ». Bien entendu son regard oblique indique une fois de plus ses cibles favorites : les émigrés. « Les émigrés d’aujourd’hui ne se sentent pas tenus de respecter la société qui les a accueilli. »

Ecrivain immunisé de tout

« Les Noirs et les Arabes ont la haine de la France « , « les Antillais vivent de l’assistance de la métropole », « l’équipe de foot de France est ’black-black-black’, […] elle est devenue la risée de toute l’Europe ». Dans Le Point, il écrit à propos du livre « La Rage et l’orgueil » d’Oriana Fallaci, qui a écrit que « Les musulmans se reproduisent comme des rats« , et « souillent les églises d’occident des miasmes nauséabonds de leurs excréments ou de leur urine » qu’ « Oriana Fallaci a l’insigne mérite de ne pas se laisser intimider par le mensonge vertueux. Elle met les pieds dans le plat, elle s’efforce de regarder la réalité en face ».

Alain Finkielkraut ou la nouvelle pureté nationale

Un philosophe qui ne craint pas les contradictions

Dans une compilation pleine de contresens, il s’en prend au modernisme et son individualisme narcissique. Ceux d’un mouvement communiste « totalitaire » tiers-mondiste ou en faveur du multiculturalisme. Sans la moindre pondération, il blâme le système éducatif français. Alain Finkielkraut semble avoir beaucoup plus de mal quand il s’agit de dénoncer les publicitaires ou les producteurs de la télé poubelle, qui sans nul doute procurent beaucoup plus d’effets pervers que les nouvelles pédagogies.

Alain Finkielkraut et la Stasi Internet

Finkie l’avocat du diable

Sur la chaine Public Sénat, le 5 juin 2010, il déclare à propos du blocus de Gaza que : « La réponse d’Israël était mauvaise mais pas disproportionné » ; « Ce blocus n’est pas une torture infligé par un gouvernement sadique à une population innocente ». Et encore : « Il y a un mélange d’angélisme et de mauvaise foi qui me fait très peur » ; « Accepter une enquête internationale, c’est absurde » ; « On diabolise Israël pour mieux le détruire ».

« Le blocus de Gaza est un crime dirigé contre les civils »

En Juin 2010, il prend la défense de Brice Hortefeux après une plaisanterie d’un goût très douteux à propos d’un jeune militant d’origine maghrébine : « Quand il y en a un (Arabe) ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » ; « C’était une mauvaise blague. On rit de tout, on rit tout le temps. Je n’ai pas à juger ces propos-là. « 

Alain Finkielkraut, symbole du processus de décivilisation

Défenseur sans vergogne d’une classe sociale, alors qu’il empile les éléments à charge contre une autre, intellectuel de gauche selon ses dires, néanmoins ses propos réactionnaires et racistes ne laissent place à aucuns doutes. Fanatique défenseur d’Israël quel que soit le pouvoir en place, il prétend lutter contre le HAMAS, cependant à l’image de beaucoup, il n’a jamais réellement reconnu les autres mouvements palestiniens. Alain Finkielkraut utilise à la perfection tout le registre de la manipulation, mélange des genres, autoritarisme, fausse modestie… Redoutable et habile dans l’art de culpabiliser ses adversaires, à la question « Peut-on critiquer Israël ?« , il insinue… que ses opposants sont antisémites !

Banlieues : qui a dit… ? (Le Monde diplomatique)

André Glucksman, l’indignation sélective

Il soutient les boat people en 1979. Il est également connu pour sa contribution à la cause indépendantiste tchétchène. Maoïste à la fin des années 60, par la suite il se reconvertit pro-américain et défenseur inconditionnel d’Israël.

En 1985, André Glucksmann, Jean-François Revel et Bernard-Henri Levy signent une pétition pour encourager Ronald Reagan à continuer à soutenir les Contras ( contre-révolutionnaires ) du Nicaragua. En 2001, il participe à la création du think tank néo-concervateur « Le Cerle de L’Oratoire » ainsi qu’à sa revue « Le Meilleur des Mondes ». Nous le retrouvons en 2004 signataire du PNAC (Projet pour le Nouveau Siècle Américain). L’objectif affiché du PNAC est de promouvoir le leadership mondial des États-Unis. Parmi les membres du PNAC, citons entre autre : Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, Dick Cheney, Jeb Bush.

Bernard Kouchner, l’affairisme sans frontières

Le « French doctor » des années 1970 deviendra ministre de différents gouvernements de gauche et de droite. En 2007, il soutient la candidature de Ségolène Royal. Il voudrait une alliance avec François Bayrou. Il critique Nicolas Sarkozy, puis devient son ministre des Affaires étrangères. Dans son livre « Le Monde selon K », Pierre Péan révéla des liens privilégiés entre Bernard Kouchner, Omar Bongo (42 ans président du Gabon, décédé en 2009) et Denis Sassou-Nguesso (28 années à la Présidence du Congo, en exercice), lui permettant le mélange de ses activités publiques et privées en Afrique, par l’intermédiaire de deux sociétés, Africa Steps et Iméda. En 2002, Total (où le Qatar vient d’entrer à hauteur de 2% début 2012) avait fait appel à Bernard Kouchner, payé 25 000 euros, pour un rapport affirmant que ce groupe pétrolier ne pouvait aucunement être mis en cause pour son comportement en Birmanie. Pourtant en 2005, un accord amiable sera conclu entre Total, une association birmane ayant contesté le rapport, et huit ressortissants birmans.

Hubert Védrine, ancien ministre socialiste des Affaires étrangères, dit de lui : « Ça m’a fait rire de lire que Bernard Kouchner était allé faire une conférence à Washington pour mettre en garde les Etats-Unis contre le risque de parler à l’Iran. Faudrait pas qu’on soit les derniers néo-conservateurs du système ».


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